Quel est le principe de ce nouveau jeu ?
Nagui : C’est un divertissement familial, en direct et interactif, au cours duquel un candidat en plateau jouera contre… la France entière ! Une seule personne peut-elle l’emporter contre tous les Français ? Le jeu est basé sur des défis scientifiques insolites et spectaculaires.
LauryThilleman : L’idée, c’est de faire travailler ses méninges ! Je suis là pour étayer ces défis et y apporter un éclairage scientifique. Car tout peut avoir une explication scientifique.
Nagui : Quelqu’un qui tombe dans la rue, par exemple, on peut l’expliquer par la gravité, Newton…
Laury Thilleman : Chaque question posée par Nagui relève d’une réflexion logique. Impossible d’en prédire la réponse, même en cherchant sur Internet. Des performances seront réalisées afin de déterminer la bonne réponse. Mon rôle est donc d’accompagner les candidats, de décrypter ces expériences, et d’en réaliser certaines aussi. C’est mon côté casse-cou !
Pouvez-vous nous donner un exemple de défi ?
Laury Thilleman : Oui, il y a un défi visuellement très joli – qui rappelle le film Là-haut – avec des ballons gonflés à l’hélium. Je serai aux côtés d’une petite fille, et la question sera de savoir combien de ballons il faut pour la faire décoller. J’apporterai un éclairage sur la partie hélium, gaz, chaleur, etc. Ce défi aurait coûté trop cher en ballons si je l’avais réalisé moi-même !
Nagui : Je peux vous dire que Laury va se lancer dans des défis que je n’oserais jamais relever moi-même ! Sans rien dévoiler, sachez qu’elle a dû tout de même se mettre au bobsleigh…
Qu’est-ce qui fait l’originalité de Seul contre tous ?
Nagui : Lorsque j’ai parlé de ce jeu à France 2, il y a un an, l’enjeu était d’apporter quelque chose de nouveau en termes de divertissement. Et l’idée d’orchestrer un grand match avec, d’un côté, un candidat seul en plateau, et de l’autre, rien de moins que l’équipe de France – au sens propre du terme ! – nous a paru très originale. Avec l’application Seul contre tous, disponible gratuitement, je crois sincèrement que l’on sera au top de l’interactivité. Car non seulement les téléspectateurs pourront jouer depuis chez eux, mais chaque réponse aura une incidence directe sur le résultat de l’équipe. La justesse ou, au contraire, la gravité d’une erreur influera sur le match qui est en train de se jouer… Car c’est la moyenne des résultats qui sera comptabilisée. Et si le candidat en plateau perd, le gagnant sera tiré au sort parmi les différents joueurs inscrits sur l’application.
Au cours du jeu divisé en quatre manches, trois candidats se succèdent en plateau. Comment s’est fait le choix de ces joueurs ?
Nagui : Nous n’avons pas souhaité faire de casting, comme à l’ordinaire. Je ne voulais pas de « professionnels du jeu », tous ces bons clients, compétents et motivés certes, mais qui peuvent parfois surréagir (j’en ai vu certains parler à des boules !). Je sais que nous prenons un risque, surtout en direct, car c’est toujours rassurant de pouvoir compter sur quelqu’un qui sait parler dans un micro et regarder la caméra. Mais là, le pari est d’avoir des candidats frais, naturels, réfléchis et dynamiques !
Parlez-nous de votre duo...
LauryThilleman : Avec Nagui, on s’est rencontrés il y a quelques années – je crois que j’étais encore Miss France – et je l’avais pris pour mon père ! Il lui ressemble beaucoup ! J’avais sans doute décelé un côté paternaliste chez lui, qui est très rassurant. Et on s’est tout de suite bien entendus. J’étais très flattée, évidemment, qu’il pense à moi pour ce programme car il me permet de jouer à la fois ma carte journaliste et sportive, tout en assumant mon côté « bonne vivante » !
Nagui : On voulait vraiment une personne qui connaisse le métier. Car, du métier, il en faut pour assurer 2h25 de direct ! Entre France 4 et Eurosport, Laury a prouvé son professionnalisme et son dynamisme. Elle est vite apparue comme une évidence.
LauryThilleman : Et puis, on se rejoint sur l’idée qu’un divertissement doit être réfléchi, qu’il peut être, en plus du plaisir du jeu, l’occasion d’apprendre, de faire passer des messages et de transmettre des valeurs. Pour reprendre l’exemple des ballons d’hélium, au-delà du côté spectaculaire, ce défi sera l’occasion de sensibiliser le public aux questions écologiques.
Nagui : À la manière d’un documentaire ou d’une fiction, un jeu raconte une histoire, avec une dramaturgie, un dénouement et de la réflexion. Cette structure narrative devient d’autant plus intéressante quand elle est nourrie de valeurs. En plus, en direct, les « acteurs » viennent apporter leur naturel, leurs réactions. Ils mettent de la vie et de l’inattendu. À tout moment, il peut se passer quelque chose, et c’est ça notre moteur.
