Le Défilé du Corps de Ballet
Donné lors de galas ou de manifestations exceptionnelles, le Défilé du Ballet est une parade unique en son genre propre l'Opéra de Paris, nulle autre compagnie au monde ne proposant ce cérémonial.
Sur la « Marche » des Troyens d'Hector Berlioz, les danseurs arrivent lentement, depuis le Foyer de la Danse situé à l'arrière de la scène, et s'avancent jusqu'au proscenium pour saluer le public. Le cortège se déploie ainsi sur une profondeur de quarante-six mètres : il rassemble les cent cinquante-quatre danseurs qui composent actuellement le Ballet de l'Opéra de Paris et la centaine d'élèves de l'École de Danse. L'ordre en est précisément réglé : les élèves se présentent en premier, la plus jeune ouvrant le Défilé, puis les Quadrilles, qui précèdent les Premiers danseurs. Les Coryphées et les Sujets devancent les Étoiles, qui se présentent une par une, de la plus récemment nommée à la plus ancienne dans le grade. Les demoiselles ouvrent la marche, les hommes viennent ensuite.
Des moyens techniques exceptionnels ont été mis en œuvre pour l’occasion : une grue, une steadycam, et des prises sans public…
L’école des rêves
L’École de Danse de l’Opéra national de Paris est véritablement l’école des rêves pour les élèves qui, tous et toutes, souhaitent devenir danseurs dans le ballet de l’Opéra !
Nous découvrons leur entraînement quotidien, leur passion, leurs espoirs et comment ils travaillent avec leurs professeurs, pour devenir, un jour peut-être, une Étoile.
Nous assistons également aux « Classes » de démonstration composées d’exercices qui mettent en valeur l’art de la danse classique. Accompagnés au piano, les élèves de chaque niveau, auxquels les professeurs apportent conseils et corrections, ont à cœur d’approfondir leur technique et de faire vivre le répertoire en travaillant des variations issues de ballets anciens.
Avec Élisabeth Platel, directrice de l’École de Danse de l’Opéra national de Paris, les professeurs et pianistes de l’École de Danse.
Et les professeurs : les Etoiles Fanny Gaïda, Karl Paquette et Wilfried Romoli, le Premier danseur Christophe Duquenne.
