« Ballet des ballets », comme le qualifiait Rudolf Noureev, La Belle au bois dormant demeure l'un des joyaux du patrimoine de la danse. Un spectacle d’une grande qualité qui permet de sensibiliser les téléspectateurs à cet art exigeant, interprété par la meilleure troupe de ballet au monde.
Créée en 1890 au Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg, La Belle au bois dormant est l’oeuvre conjuguée du chorégraphe Marius Petipa et du compositeur Piotr IlyitchTchaïkovski. S’inspirant du conte de Charles Perrault, ils conçoivent un « ballet féerie » où s'entremêlent le rêve et la réalité, où fées et marraines, forces du bien et du mal, se disputent le sort de deux jeunes gens.
Il faut attendre 1989 pour que Rudolf Noureev remonte l’oeuvre pour le Ballet de l’Opéra d’après la chorégraphie originale. Reprenant le découpage et la structure de la pièce, transmis par des générations de danseurs, il conçoit une chorégraphie éblouissante de virtuosité académique, entre fastueux ensembles et pas de deux. La somptuosité des décors et costumes imaginés par Ezio Frigerio et Franca Squarciapino recréent la splendeur de l’un des plus achevés et brillants chefs-d’oeuvre du répertoire classique.