Partie 4 Le doute (janvier 1966-décembre 1967)
Le président Johnson envoie toujours plus d’appelés au Viêtnam tandis que des troupes nord-vietnamiennes renforcent le Viêt-cong au Sud.
Sous le feu permanent de l’aviation américaine, de nombreuses femmes, dont Lê Minh Khuê, maintiennent ouverte la piste Hô Chi Minh, qui permet au Nord d’acheminer armes et matériel au Sud.
Juin 1966 : "Mogie" Crocker meurt au combat à 19 ans. La lutte contre la guérilla viêt-cong engendre trois millions de réfugiés dans le Sud.
Été 1967 : la contestation antiguerre vire à l’affrontement et des émeutes raciales éclatent à Newark et Detroit. Le marine John Musgrave revit la férocité de la bataille de Con Thien, mais aussi le courage et la solidarité montrés par ses compagnons.
Début 1968, Robert McNamara, en bout de course, quitte le ministère de la Défense.
Partie 5 Révoltes (janvier-juillet 1968)
À la veille des célébrations du Têt (la fête du Nouvel An vietnamien), les troupes nord-vietnamiennes et les forces viêt-cong lancent une série d’attaques surprises coordonnées sur les grandes villes et les bases militaires à travers tout le Sud. Les combats font rage dans les rues de Saigon, où l’exécution sommaire d’un agent viêt-cong par le chef de la police est filmée en direct, faisant basculer l’opinion publique.
À Hué, les assaillants de l’armée du Nord massacrent des civils avant de battre en retraite. Cette offensive est un échec militaire pour le Nord, qui subit d’énormes pertes, mais signe une défaite morale pour les États-Unis.
Démobilisé, le caporal Roger Harris se sent déconsidéré parce qu’il est noir dans un pays déstabilisé par les émeutes raciales, la contestation et les assassinats successifs de Martin Luther King et de Robert Kennedy.
Partie 6 Fantômes (juin 1968-mai 1969)
De Paris à Prague, de Berlin à Washington, l’esprit de révolte gronde. Comme tous les jeunes Américains en âge d’être appelés, Tim O’Brien fait face à un choix moral déchirant.
Au Nord-Viêtnam aussi, ce sont les jeunes gens les plus modestes qui partent se battre tandis que les fils de dignitaires étudient à l’étranger.
Fin 1968, le président Johnson, démoralisé, renonce à se représenter et cède sa place à Richard Nixon qui est élu après avoir approuvé la répression policière des manifestations antiguerre de Chicago et en promettant la paix.
Au Viêtnam, des milliers de civils innocents sont tués, et des témoins des trois côtés dénoncent la sauvagerie du conflit.