Au Honduras, mieux vaut s'armer de courage pour arpenter les semblants de routes qui mènent aux provinces les plus reculées, notamment pendant la saison des pluies. Pourtant, des milliers de Honduriens continuent de (sur)vivre dans ces contrées coupées du monde. Leur dernier lien avec la société, ces villageois le doivent à une poignée d'âmes qui trouvent le courage d'arpenter ces routes à l'état déplorable, pour leur venir en aide.
Hugo est l'un des rares de sa région à posséder une voiture alors, quand il le peut, il s'improvise taxi pour venir en aide aux plus démunis. Ce jour-là, Hugo emmène un enfant blessé dans un hôpital... de l'autre côté de la frontière, au Guatemala ! Là-bas, les soins sont pris en charge, contrairement au Honduras. Mais rejoindre l'enfant, comme le conduire à l'hôpital n'est pas chose facile en pleine saison des pluies.
Chaque semaine, Rosa, commerçante, affronte avec son chauffeur des routes impraticables. 260 km de pistes et trois jours de périple pour vendre ses légumes dans les villages les plus reculés.
Juanita et ses deux petites filles passent leurs journées, malgré la pluie et le froid, à reboucher les nids de poule pour quelques centimes.
Aujourd'hui, les conditions de vie au Honduras poussent des milliers de familles à émigrer vers les États-Unis...
A la suite de cet inédit, France 5 rediffusera le numéro « Birmanie : les brumes de l'aube ».
Ce qui fut une contrée interdite pendant un demi-siècle de dictature est désormais un pays qui s'est ouvert au monde et dévoile des paysages inconnus d'une beauté époustouflante.
Ko Soe Moe, guide touristique, parcourt la partie nord du pays, à laquelle le gouvernement birman a autorisé l'accès aux étrangers, jusqu'à la frontière indienne. Ko Soe Moe souhaite ajouter à son catalogue un nouveau circuit. Il espère relier Mandalay, la grande métropole du Nord, au lac "Rih Dil", à la frontière indienne. Une route difficile, surtout en pleine période de mousson...
