Épisode 9 En selle !
Michael Manousakis a le nez pour les affaires et n’hésite pas à mettre les mains dans le cambouis. Sa dernière acquisition, un DC-3 de 1943, en témoigne.
Au premier abord, cette vieille auto a tout l’air d’une vraie bonne affaire. Mais au fil du temps, on s’aperçoit que la septuagénaire a besoin de beaucoup de caresses et d’attention pour pouvoir, peut-être, déployer ses ailes et s’élever dans les airs avec son nouveau propriétaire.
Dès le premier contrôle du DC-3, les Mécanos Express ont déjà du pain sur la planche, à commencer par l’examen du train d’atterrissage. Lors de l’atterrissage de l’avion, le poids de l’appareil se décuple sur ses roues. Il est donc d’autant plus important qu’elles soient en excellent état.
Contrôler le châssis et changer les pneus d’un vieux camion ? Aucun problème. Mais sur un avion, des difficultés insoupçonnées attendent les vendeurs expérimentés du Westerwald. Le premier obstacle : comment enlever le plus rapidement possible le pneu de la jante ? Avec un démonte-pneu classique ? C’est peine perdue ! Mais les astucieux Mécanos Express ont plus d’un tour dans leur sac : du martèlement dur, en passant par le balancement collectif sur le pneu, jusqu’à l’utilisation douteuse d’un petit appareil.
Épisode 9 Un projet spécial
Miss Morlock USA est en visite éclair dans le Westerwald. Pour accueillir comme il se doit son « arme secrète américaine parée à toute éventualité », le patron des Mécanos Express a une idée originale : un service de limousines d’un genre très particulier. Aujourd’hui, Michael veut lui montrer que visuellement attrayant ne signifie pas automatiquement acceptable en termes de confort. L’objet de la démonstration : une Trabi.
Depuis des années, Julie fournit à Michael tout ce dont les Morlocks ont besoin pour réparer et équiper leurs anciennes et nouvelles voitures militaires américaines mises au rebut. Un pare-brise spécial ? Julie connaît un revendeur. Une aile de pick-up rouillée ? Julie sait où en trouver. Des querelles à l’importation et à l’exportation ? Aucun problème pour cette Américaine au franc-parler. Il ne fait aucun doute que le séjour de Julie ne se limite pas à une visite de courtoisie.