Un héros foudroyé. Un destin interrompu. C’est ainsi qu'Albert Camus est raconté, par Philippe Torreton.
Incroyable destin de cet enfant des quartiers pauvres d’Alger, tuberculeux, orphelin de père, fils d’une mère illettrée et sourde, qui, grâce à son instituteur et au football, va s’arracher à sa condition et se hisser jusqu'au prix Nobel. Français d’Algérie, qui ne cessera de lutter pour l’égalité avec les Arabes et les Kabyles, mais qui, pourtant, redouta l’Indépendance du FLN. Il meurt à 46 ans, le 4 janvier 1960, fauché en pleine gloire, deux ans avant l’indépendance de l’Algérie.
Soixante ans après sa disparition, à hauteur d'homme, afin de le voir revivre, bouger, aimer et combattre, ce « Camus » n’est pas un film sur un intellectuel, ni une hagiographie. Camus y est raconté comme un aventurier du XXe siècle, avec ses succès et ses dépressions ; sa gloire et ses origines misérables ; sa liberté qui vient toujours contrarier les ordres établis.
Fondé sur des archives rares, restaurées et colorisées, et des témoignages exceptionnels ; Camus apparaît ici tel qu’il fut. Un « frère des hommes », un héros, contrarié par cette mort tragique ; mais qui, en si peu d’années, aura vécu tant de vies.
Avec les témoignages de Catherine Camus, sa fille. Mette Ivers, sa dernière passion, Michel Bouquet, comédien et ami.
Camus apparaît ici tel qu’il fut.