Ils sont les mal aimés de notre alimentation. Cervelle, foie, pied, tête ou encore langue, les produits tripiers désertent nos assiettes. Si certains en raffolent, de plus en plus de Français les regardent avec appréhension ou dégoût et leur consommation est en chute libre.
À l'heure de l'aseptisation toujours plus grande de notre alimentation, leurs goûts puissants et leurs textures étonnantes nous bousculent.
Ne seraient-ils pas plutôt de grands incompris ?
Alors que le réchauffement climatique nous oblige à réduire notre consommation de viande, en jetant les abats, nous jetons de précieuses protéines. Ils sont bons pour la santé, et qui plus est, nous évitent du gaspillage alimentaire.
En dévoilant dans nos assiettes des parties bien identifiables d'animaux, ce film nous oblige à questionner la part carnivore de notre alimentation.
Sous ses habits "doc de consommation", "Very Good Tripes" nous interroge sur la relation homme-animal et notre rapport au vivant.