Grégory Cuilleron nous en dit plus sur sa “Tournée des popotes” sur France 5 à partir du 31 juillet

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL jeudi 17 juillet 2014 7376
Grégory Cuilleron nous en dit plus sur sa “Tournée des popotes” sur France 5 à partir du 31 juillet

A partir du 31 août, chaque jeudi, à 20:40, Grégory Cuilleron part à la rencontre de chefs dans différents pays pour explorer la cuisine locale, faire découvrir la gastronomie française et relever un défi : celui de concocter un plat mixant deux cultures !
Qu’est-ce qui distingue “La Tournée des popotes” des émissions de cuisine à la mode en ce moment ?

Jusqu’à présent, dans les programmes combinant cuisine et voyage, on découvrait des recettes locales, mais il n’y avait pas de mise en avant de la gastronomie française. Ici, il y a cette volonté, que l’on ne retrouve pas ailleurs, de mixer deux cultures. Grâce à des gens passionnés et curieux de ce qui se passe à l’étranger, on en apprend un peu plus sur certains pays.

Et vous faites découvrir des plats traditionnels français à vos convives…

Oui, et je ne les ménage pas ! J’essaie vraiment d’utiliser des produits qu’ils n’ont pas l’habitude de manger, comme de la viande crue, des escargots, des grenouilles, des fromages forts… Je me venge un peu aussi, parce que parfois je me retrouve à manger des yeux, des testicules, de la cervelle… Ce n’est pas toujours super fun.

A la fin, vous vous lancez un défi avec votre acolyte ?

On essaie de mixer deux plats sans s’être concertés. Les mariages ne sont pas toujours évidents de prime abord, mais on n’a jamais eu de catastrophe ! Après, on fait  déguster ce plat fusion à beaucoup de monde. C’est un vecteur de partage.

Pourquoi avez-vous choisi ce titre, La Tournée des popotes ?

Nous voulions qu’il y ait une notion de voyage. Par ailleurs, on est sur des recettes simples que les téléspectateurs peuvent refaire chez eux. Au-delà de l’expression,  appartenant à l’origine au vocabulaire militaire, dans le mot « popote », il y a « pote ». Et c’est vraiment une histoire de potes, avec des rapports simples et des échanges conviviaux.

La cuisine, c’est un moyen de communiquer quand on ne parle pas la langue d’un pays ?

La cuisine est comme la musique classique. Elle touche les gens directement au coeur.

Comment s’est passée la rencontre avec les chefs ?

Je ne les ai pas vus avant le tournage pour garder de la spontanéité. Ce qui est très agréable dans cette émission, c’est qu’il n’y a aucun a priori. Que ce soit sur les plats que l’on goûte ou sur les personnes que l’on a en face de soi.

Quels sont les ingrédients qui vous ont le plus marqué ?

Par exemple, la poudre de graines d’aneth dans le gravlax, en Islande. C’est un plat très répandu, mais avec un saumon sauvage et un mélange d’épices auquel je n’aurais pas pensé, c’était exceptionnel. Au Portugal, j’ai découvert des huiles d’olive magnifiques. Au Mexique, en torréfiant la farine de maïs pour une recette, on a retrouvé la saveur du pain grillé. Ce sont des produits basiques, mais d’une qualité que je ne connaissais pas auparavant.

On vous savait passionné de cuisine et on vous découvre fan de voyages. C’est le cocktail parfait pour vous !

Ne le dites pas trop fort, ils vont croire que je pars en vacances et ne vont jamais me payer (rires) ! Depuis que je suis en âge de voyager, j’aime prendre mon sac à dos et me laisser porter au gré des conseils et des déambulations. Avec la cuisine et le contact humain, il y a, dans La Tournée des popotes, les trois ingrédients qui me  conviennent bien.

Si on comparait cette émission à une recette, quels en seraient les ingrédients ?

La Tournée des popotes, c’est du dynamisme, de l’échange, de la tradition, de l’innovation, des découvertes et du plaisir.

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