Les ambassades comptent parmi les plus belles demeures parisiennes ! Des bâtisses remarquables où l’histoire de la diplomatie rencontre l’Histoire de France, celle de la capitale ainsi que des destins singuliers.
Parmi ces trésors d’architecture et des arts décoratifs français figure l’hôtel de Pontalba, qui abrite, aujourd'hui, la résidence de l’ambassadrice américaine en France, où les caméras ont exceptionnellement été invitées.
Depuis des décennies, le classicisme à la française se mêle en toute harmonie aux chefs-d’œuvre du monde entier et les cultures dialoguent au cœur de ces bâtisses, comme à l’hôtel de Boisgelin, siège, depuis 1938, de l’ambassade d’Italie en France.
À l’origine, nombre de ces hôtels particuliers ont été bâtis ou décorés par des femmes, indépendantes, esthètes et fortunées, où le Tout-Paris se pressait pour voir et être vu ; comme chez la princesse de La Tour d’Auvergne, dont l’ancien hôtel particulier est, aujourd'hui, l’ambassade du Chili, ou l’hôtel de Monaco, actuel siège de la diplomatie polonaise en France.
Des lieux prestigieux où depuis toujours la réception est érigée en art, grâce notamment à l’excellence des maisons françaises plébiscitées par les puissances étrangères, comme Baccarat et Christofle, dont d’extraordinaires pièces ornent depuis le XIXe siècle les tables des représentants de l’Empire ottoman en France, dont l’ambassade de Turquie a conservé de précieux témoignages.
Grâce à la volonté de ces puissances étrangères, qui en sont aujourd'hui dépositaires, ces joyaux du patrimoine parisien sont merveilleusement sauvegardés, comme la résidence de l’ambassadrice de Roumanie en France, l’hôtel de Béhague, qui vient d’être entièrement restauré par les meilleurs artisans d’art.
Ces demeures diplomatiques cachent aussi quelques pépites méconnues dont nous vous livrerons tous les secrets :
- une salle du trône à l’ambassade britannique,
- un boudoir turc, dans l’actuelle résidence de l’ambassadeur d’Allemagne en France,
- le nymphée romain d’un gentilhomme suisse, libertin et proche de Marie-Antoinette, les équipes de ce documentaire ont eu le privilège de filmer dans les sous-sols de l’ambassade helvétique,
- et, encore, des statues royales oubliées puis retrouvées dans les jardins de l’ambassade d’Angola.
Paris compte, également, un palais diplomatique historique où la France a reçu ses hôtes étrangers les plus éminents : pour la première fois vont s’ouvrir aux caméras les portes de l’hôtel du Ministre, au Quai d’Orsay, pour en découvrir les plus beaux trésors.
Un document inédit écrit et réalisé par Florence Troquereau.
