Pendant trois ans, les réalisateurs ont suivi à Bruxelles la juge Anne Gruwez au cours d'enquêtes criminelles, d’auditions, de visites de scènes de crime. Ce n'est pas du cinéma, c'est pire.
Le portrait d'Anne Gruwez est au centre de ce documentaire. Elle est dépeinte comme une femme déterminée, intelligente et dotée d'un sens de l'humour unique. Son approche du métier de juge est singulière : elle allie rigueur et humanité, ne craint pas de bousculer les codes et s'attache à donner une voix aux victimes.
Le film nous fait vivre les moments forts et les défis du métier de juge d'instruction. Nous assistons à des scènes de crime glaçantes, à des interrogatoires tendus, et à des moments de doute et de remise en question. Anne Gruwez fait face à des affaires complexes, souvent liées à la violence et à la criminalité organisée.
Au-delà du portrait d'Anne Gruwez, "Ni juge ni soumise" offre un regard critique sur le système judiciaire. Le film met en lumière les difficultés rencontrées par les juges, les failles du système et les enjeux de la justice.