Il y a quatre ans, Olivier a réalisé son rêve : ouvrir un élevage de porcs bios. Mais une crise terrible frappe le secteur. Sa banque lui donne une année pour s’en sortir ou tout perdre.
Présentation du film
Olivier Tanguy a travaillé toute sa vie en Bretagne dans des élevages industriels de porcs. Souffrance animale, dégâts environnementaux, pollutions et mauvaises conditions de travail… cette activité lui est devenue insupportable. Il s’est mis à rêver d’un monde meilleur.
Alors il y a quatre ans, Olivier décide d’ouvrir un élevage de porcs biologiques. Le marché est prometteur. L’agriculture bio explose et la loi Egalim votée en France impose 20% de produits bios dans l’alimentation collective (écoles, hôpitaux, collectivités,…). Un débouché énorme qui encourage toute la filière.
Mais aujourd’hui, une crise terrible frappe l’agriculture biologique. La banque d’Olivier lui a donné un an pour s’en sortir. Il risque de fermer son élevage et de tout perdre. Entre les rêves d’hier et la réalité d’aujourd’hui, que s’est-il passé ? Olivier n’a commis aucune erreur et sa jeune exploitation a été bien menée.
Ses difficultés sont celles d’un système tout entier que l’état avait encouragé et qui se sent aujourd’hui abandonné. Comme lui, 50% des éleveurs de porcs bio risquent de fermer cette année.
Dans un contexte où la crise environnementale est au cœur des préoccupations des Français, la ferme d’Olivier incarne pourtant un modèle plein d’espoir. Pas d’utilisation de pesticide ni d’intrant chimique, respect de la qualité et de l’eau et de l’air, bonnes conditions d’élevage des animaux… Comment comprendre que le seul modèle agricole qui préserve réellement l’environnement et la biodiversité soit abandonné ?
Le débat
Après la diffusion de ce documentaire, Marie Portolano proposera un débat avec :
Eric Guéret, réalisateur de ce film.
Philippe Camburet, Président de la FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique).