
Je connaissais déjà un peu l’Afrique du Sud. J’y suis allé il y a 20 ans à la fin de l’apartheid mais j’ai découvert l’Égypte, le Kenya et la Tanzanie pour la première fois, comme les candidats. J’ai été ébloui par la beauté des paysages, touché par le sourire des gens et émerveillé par la faune de la savane.
Quelle image va-t-on avoir de l’Afrique?
Je pense qu’il s’agit du continent que nous connaissons le moins bien. Son image est parfois réduite à celle d’enfants soldats ou d’horreurs sanitaires. Bien sûr, il s’agit d’une dure réalité mais l’Afrique ne peut être résumée qu’à cela. Dans “Pékin Express”, vous verrez des paysages magnifiques qui laissent rêveur et des locaux souriants qui nous ont fait partager leur joie de vivre. Lescandidats ont été émerveillés et touchés par ces rencontres. Je pense que les téléspectateurs le ressentiront dans les images.
Vous avez rencontré des difficultés en Égypte. Pouvez-vous nous en parler ? Qu’en est-il du reste du parcours ?
Nous sommes arrivés et repartis avant les insurrections mais des tensions étaient déjà palpables. Par sécurité ou plutôt par peur des caméras européennes, les autorités nous ont demandé de ne pas rester dormir chez l’habitant. Le porte-à-porte n’étant pas remis en question, les candidats ont quand même pu aller à la rencontre des Égyptiens afin de partager des soirées et des moments de vie chez eux. L’important n’est pas forcement de dormir sur place mais de créer des échanges entre les candidats et les habitants, et c’était bien le cas ! Pour le reste du parcours nous n’avons pas eu de problème. Nous avons enchaîné comme prévu vec le Kenya, la Tanzanie et l’Afrique du Sud.
Outre la destination, quelles sont les nouveautés de cette édition ?
Les candidats connaissent de mieux en mieux le programme alors, dans le but de les surprendre et de surprendre les téléspectateurs, nous avons intégré de nouvelles règles comme celles du dossard vert, des équipes groupées et aussi des équipes séparées. Cette dernière nouveauté va apporter son lot de situations cocasses car les candidats se sentent vite perdus sans leur moitié.
Pouvez-vous nous parler de ce casting voulu moins sportif et plus touchant ?
Les candidats, âgés de 19 à 62 ans, appartiennent à des milieux sociaux différents. Cette année, deux équipes de candidats qui ne se connaissent pas et un couple de divorcés ont été sélectionnés. Certains ont peu voyagé ou même jamais voyagé jusqu’à présent. Contrairement à l’an dernier notamment, les candidats n’ont pas de capacités physiques hors normes. Ce ne sont clairement pas de grands sportifs… De manière générale, ils ont participé à “Pékin Express” davantage pour l’aventure que pour la compétition. Vous verrez que chacun a une vraie fantaisie, beaucoup d’humour et parle très peu anglais… Cette édition de “Pékin Express” qui va montrer une Afrique différente, va aussi profiter d’un casting solidaire, convivial et bon esprit.