
Pourquoi tant de Français recourent-ils aux sciences occultes ? Sont-ils prêts à tout pour se rassurer ? Guérisseurs, désenvoûteurs, exorcistes… qui sont réellement ces faiseurs de miracles installés dans nos villes et nos campagnes ? Qu’est-ce qui différencie les vrais mediums des charlatans et comment éviter les arnaques ? Nous avons enquêté pendant plusieurs mois en France et en Afrique sur la face cachée de la voyance : un monde étrange dont on ne soupçonne pas l’existence…
Pierre Dulong, 65 ans, exorciste dans le Gers, était agriculteur quand il a découvert ses étonnants pouvoirs. Depuis trente ans, il combat les possessions démoniaques. Victime de son succès, il croule sous les demandes d’intervention.
Isabelle Viant, 59 ans, voyante et mondaine, est sollicitée par le Tout-Paris. Écorchée vive, elle a longtemps souffert d’être considérée comme une sorcière. Aujourd’hui, ses « flashs » lui assurent une solide réputation.
Françoise Claire, 47 ans, voyante dans l’Aveyron, consulte à domicile et s’est mise à l’Audiotel. On lui confie ses peines de coeur et ses angoisses financières. Ses visions surgissent à l’improviste, parfois même dans les lieux publics.
À Dakar, au Sénégal, Maimouna, 30 ans, pratique la magie blanche. Considérée comme une « sektat », un marabout au féminin, elle gagne sa vie grâce à ses dons de médium, mais dénonce les arnaques des plateformes de voyance par téléphone.