
Thomas Lopez, un ancien majordome, témoigne d'une vie dédiée au confort de princes et comtesses. Fidèle de la baronne de Rothschild, il transmet son savoir à une nouvelle génération.
Yann est l'assistant personnel de la fantasque Frigide Barjot. Courses, comptes, organisation de concerts ou repas des enfants, il aide l'humoriste au quotidien.
Viktoria, concierge privée, prend soin de dizaines de personnes : ils ne connaissent pas son visage, mais uniquement sa voix. Pour 150 euros par mois, des abonnés l'appellent pour se simplifier la vie, déléguer des tâches matérielles.
Si certains indispensables prennent en charge une organisation quotidienne, d'autres monnaient leurs services pour apporter un confort émotionnel. Ce sont les coachs de vie. En France, on estime leur nombre à 3 000. Ils sont, chaque année, plus nombreux. Un nouveau métier peu encadré où les dérapages sont possibles. Nous avons cherché à savoir ce qui motive ce recours à l'autre. Comment, peu à peu, se crée une interdépendance. Le « maître » comme le « serviteur » peut aisément abuser de l'autre.
Ces indispensables, « au service de », doivent-ils toujours s'effacer ? Peuvent-ils tout simplement dire non ? Les « coachés » ne risquent-t-ils pas de perdre leur liberté d'action, de réflexion et même leur autonomie ?