zone.interdite-1Mélissa Theuriau présentera, dimanche 16 mai à 20:40 sur M6, un nouveau numéro du magazine “Zone Interdite” consacré cette semaine à la violence des bandes de filles. Aujourd’hui, la violence des filles se radicalise. Plus de 7 000 agressions par an en France, soit 20 par jour en moyenne, sont le fait de mineures. Coups, insultes, racket, braquages, mais aussi humiliations, tortures et tentatives de meurtre : désormais, ces déchaînements de filles se rapprochent de la violence des garçons. En bande, elles font la loi dans leur quartier. Certaines sont même devenues des caïds au féminin.

Qui sont ces jeunes délinquantes, souvent multirécidivistes ? Pourquoi ces comportements extrêmes ? Habituées à la violence gratuite, déscolarisées, issues de familles en difficulté, elles ont été soumises très tôt à la loi de la rue. Comment les remettre dans le droit chemin ? Tribunal, prison, centre éducatif ouvert ou fermé, quelles sont les solutions ?

“Zone Interdite” a rencontré Marie, 16 ans, délinquante multirécidiviste condamnée pour vols et violences. Elle en est à sa seconde peine de prison. Placée pour 6 mois dans un centre éducatif fermé, à Ham dans le Nord, elle croise Sarah, 16 ans, qui en est à son deuxième séjour. Particulièrement violente, elle est suivie par la justice depuis l’âge de 13 ans.

Au tribunal de Melun, “Zone Interdite” a suivi Julie, 16 ans. C’est sa première condamnation pour violences graves sur une camarade de collège. En liberté sous contrôle judiciaire, elle a accepté de témoigner, chez elle, avec son père.

Se faire respecter, c’est la loi des quartiers. Un code très spécial, où le moindre geste peut tout faire déraper… Partout dans les grandes villes de France, les bandes de filles font parler d’elles. Provocations, vols, vandalisme, agressions gratuites : elles sont de plus en plus nombreuses à franchir la ligne rouge. Prises sur le fait, elles mentent, pour braver l’autorité. Certaines sont même fières de leur passage par la case prison. Elles n’ont aucune conscience de la gravité de leurs actes. Comment réagissent leurs familles ? Peut-on les aider à sortir cette spirale infernale ?

À Montréal, au Canada, “Zone Interdite” a suivi le travail d’une unité pour jeunes adolescentes violentes. Elles sont 12, entre 14 et 17 ans, et ont été placées là à la demande de leurs parents, démissionnaires ou épuisés. Dans ce centre pilote, ces jeunes filles souvent fugueuses et violentes contre elles-mêmes ou les autres, apprennent à gérer leur colère et leurs émotions. Psychologues et éducateurs viennent également en aide à leurs parents.