
Ici, la pauvreté côtoie la richesse, les cités font partie des quartiers, les plages sont en centre ville. Marseille se modernise chaque jour un peu plus et pourtant, on va toujours pêcher les oursins au Frioul, se promener sur la Canebière et faire des grillades à la Pomme.
Vieilles familles marseillaises, immigrés de la première heure, parisiens fraîchement débarqués de la capitale… comment font-ils pour cohabiter ? Entre clichés, traditions et modernité, “Zone Interdite” a enquêté sur les transformations de la cité phocéenne.
Comme beaucoup de Marseillais de souche, Ange a un cabanon dans les calanques, ces petites criques nichées au pied des falaises de calcaire, à quelques kilomètres du centre. Ciel pur, eau limpide : un paradis dont il profite en famille depuis le début du siècle. Mais l’endroit deviendra bientôt un parc national. Son mode de vie traditionnel est menacé et il n’a pas l’intention de se laisser faire…
Ancien pêcheur et immigré italien, Rafaele a posé ses valises à Marseille il y a 18 ans. Aujourd’hui, il a ouvert une petite trattoria napolitaine dans un quartier populaire de la ville. Peut-on s’intégrer, s’épanouir et faire fortune ici quand on n’est pas marseillais ?
Caroline rêvait de s’installer à Marseille pour se rapprocher de sa famille et vivre au soleil. Styliste fraîchement diplômée, elle vient de créer sa marque de vêtements. Mais saura-t-elle s’adapter aux goûts et aux méthodes de travail des marseillais ?
Bouchra, d’origine marocaine, est une figure incontournable des fêtes huppées de Marrakech. Depuis son arrivée en ville, elle veut réveiller la vie nocturne. Avec son mari Jean-François, elle organise la plus belle soirée de l’été au très sélect Cercle des Nageurs de Marseille.
Marseille, c’est aussi la pauvreté, avec 1 habitant sur 2 qui gagne moins de 1 000 euros par mois. Particulièrement touchée par la misère, la communauté rom vit dans des conditions précaires. Pour les roms, la cohabitation avec les marseillais est difficile.
Enfin, “Zone Interdite” a enquêté aussi sur les pratiques douteuses de certains chauffeurs de taxi marseillais, qui considérent les touristes étrangers comme des proies faciles. Ont-ils toujours aussi mauvaise réputation ?