
Cédric a 31 ans. Condamné pour agression sexuelle sur mineurs de moins de 15 ans, il vient de purger une peine de 6 ans de prison. Actuellement sous suivi socio-judiciaire, il justifie toujours son passage à l’acte par ses sentiments amoureux. Peut-il refaire sa vie, malgré ses pulsions ?
À 62 ans, Robert est soupçonné d’avoir agressé sexuellement une jeune handicapée dont il avait la charge. Auditionné à la Brigade des Mineurs de Créteil, il nie tout en bloc.
Philippe, 46 ans, est incarcéré depuis 14 ans à la prison de Melun pour le viol et le meurtre de son ancienne concubine. La thérapie l’a aidé à comprendre la gravité de ses actes, mais il doit se préparer à affronter le monde extérieur…
Hélène, 40 ans, est la femme d’un délinquant sexuel. Divorcée lors du procès, elle s’est remariée avec lui l’an dernier, à la prison où il a encore 10 ans à purger. Comment est-ce possible, alors qu’à cause de lui, elle a perdu la garde de sa fille ?
Aux États-Unis, où 600 000 délinquants sexuels sont désormais fichés, l’obsession des pouvoirs publics est de pouvoir les localiser pour les empêcher de nuire. Depuis 1996, ce fichier de ceux qu’on appelle les « sex-offenders » est consultable sur Internet. Aujourd’hui, dans certains états comme la Floride et la Géorgie, on leur interdit d’habiter à proximité d’une école, d’une église, d’un parc ou d’un arrêt de bus. Après avoir purgé leur peine, équipés de bracelets électroniques, menacés d’expulsion et traités comme des parias, ils ont le sentiment d’être condamnés à perpétuité.