Après Josiane Balasko et Zabou, Daniel Prévost revêt à son tour la robe d’avocat.
L'histoire en quelques lignes...
Alors qu’il essuie encore et toujours les remontrances de ses pairs dont il se fiche royalement, l’avocat Simon Varlet est sommé par le bâtonnier de la cour, en guise de représailles, d’assister un homme en garde à vue. La seule idée d’être avocat commis d’office le met en rogne… qui se décuple quand il apprend que l’homme en question a le malheur d’être le prêtre d’une paroisse d’un petit village ! S’il est misanthrope, Simon a en horreur les représentants de la foi, quelle qu’elle soit. La rencontre entre Philippe, le prêtre, et l’avocat est épique tant elle suscite l’incompréhension chez l’un et l’ironie mordante chez l’autre.
L’homme d’Église est accusé du meurtre d’un notable qui avait retrouvé la foi sur le tard. Mais le malheur s’acharne sur l’humble Philippe, car celui-ci est très vite pointé du doigt par tous les paroissiens du village. Des « gens bien » qui trouvent beaucoup de choses à redire sur leur curé dès lors qu’on lui trouve une faille… Mais c’est sans compter sur la pugnacité de Simon Varlet qui tente tant bien que mal de sauver son client. Pour la bonne cause ? Parce qu’il a retrouvé foi en l’homme ? Que nenni. Simon veut se débarrasser de cette affaire vite fait… mal fait. La vérité importe peu à l’homme de loi, tout est bon pour disculper son client et vaquer à des affaires plus importantes. Mais l’homme de foi veille, et c’est un bras de fer qui s’installe, car Philippe veut que justice et vérité soient faites.
Cette confrontation entre les deux hommes met finalement les nerfs de l’avocat à rude épreuve : comment rétablir justice et vérité quand Philippe est tenu par le secret de la confession de ses paroissiens et de la victime elle-même ?