A l’heure où ce que nous écrivons est de plus en plus dématérialisé, des traces bien concrètes ressurgissent parfois du passé. Ce menuisier a choisi de réapparaitre bien après sa mort à travers un journal intime volontairement dissimulé de son vivant, sous les planches du parquet qu’il posait dans le château de Picomtal près d’Embrun.
Des confessions rédigées sur des morceaux de bois où il raconte sans aucun tabou son histoire, celle de son village et de ses habitants. Une chronique des temps anciens émanant d’un homme du peuple, à une époque où peu d’entre eux savaient écrire. A ce jour, on recense 72 planchettes sur lesquelles près de 4000 mots ont été consignés. A peine plus longs que des tweets, ces écrits ont été analysés et vérifiés par l’historien Jacques-Olivier Boudon, professeur à la Sorbonne. L'universitaire est persuadé que tout n'a pas encore été découvert...
Que racontent les planchettes ? Quels secrets sont éventés ? La quête de nouveaux écrits sera-t-elle fructueuse ? 13H15 le Dimanche s'est plongé dans ces « mémoires d’outre-planche »...