Laurent est pépiniériste de métier…mais il a une autre passion : les vieilles automobiles. Pas les modèles les plus prestigieux mais ceux qui ont une histoire populaires. Cela fait 25 ans qu’il les collectionne. Il en possède une cinquantaine. Sa plus ancienne est une Peugeot de 1922. Son rêve : créer un musée…mais pour cela il lui manque un modèle des années 1900. Le problème c’est que le marché des voitures du début du XXème siècle connaît une flambée des prix : « J’ai commencé cette collection dans les bonnes années. C’est beaucoup plus difficile maintenant parce que ce ne sont plus des amoureux, mais des spéculateurs qui attendent que la côte monte pour revendre les voitures, donc, nous, collectionneurs, on est bien malheureux parce qu’on ne peut plus les acheter ! » . Alors Laurent va se battre, parcourir la France et comme il connait ce milieu comme sa poche…une surprise l’attend.
Cyrille, lui, fait un léger blocage sur les papillons. Et de l’un d’eux en particulier : mystérieux papillon, aperçu une seule petite fois dans les Pyrénées, en vingt ans. Ce mécanicien entomologiste reconnaît que sa passion pour les papillons prend beaucoup de place dans la famille. « La recherche c’est sans fin, il y a encore tellement de choses à découvrir qu’on ne peut pas arrêter. Ma femme dit que c’est un peu de l’obsession. J’ai tout le temps sur moi des tubes pour ramener des bestioles, c’est plus fort que moi. » Cyrille possède environ 10 000 insectes dans son garage transformé en laboratoire. Pour trouver celui qu’il lui manque il va monter une expédition exceptionnelle avec des amis scientifiques !
Benjamin, lui, a basculé dans la collectionnite à l’âge de 7 ans. A 27 ans, il est désormais à la tête d’une collection d’une cinquantaine de montres qu’il a sortie exceptionnellement de la banque ! Benjamin est obnubilé par les modèles sportifs. Et il sait exactement celui qu’il lui manque. « C’est une Universal Genève Polerouter, une montre d’explorateur qui a été produite dans les années 50-60 ». Mais ce sont des pièces qui se font de plus en plus rares sur le marché… Pas un jour ne passe sans que Benjamin ne songe à son prochain achat. « C’est comme une drogue. Il y a des jours, c’est compliqué de voir passer des pièces et de se dire : bon, celle-ci, je ne peux pas l’acheter ! » Les salles de vente sont devenues sa seconde maison.
Quant à Anne-Sophie, à 27 ans aussi, elle s’est déjà fait un nom parmi le club très select des experts en whisky. Elle vient d’ouvrir un bar à Toulouse avec son ami Roderick, où elle n’expose qu’une partie de sa collection personnelle, un millier de bouteilles. Anne-Sophie n’a pas sa pareille pour dénicher des whiskies à petits prix à la saveur étonnante. Elle a promis à Roderick de rapporter d’Ecosse un nectar loin des standards habituels. « Pour moi, c’est primordial d’aller là-bas, parce que ça me permet en tant que collectionneuse de tomber sur des bouteilles introuvables en France. » De pub en distillerie, cette aventurière du goût compte sur son réseau pour mettre la main sur ce whisky surprenant…
Replay de l'émission
La vidéo est disponible 8 jours seulement après la diffusion sur TF1.