Ana rêve depuis toujours d’être comédienne. Originaire de Moldavie, elle est passée par l’Espagne avant de venir à Paris tenter sa chance dans le monde du cinéma. De castings en séances photo elle doit surmonter tous les obstacles : la barrière de la langue, les différences culturelles, la difficulté de subsister à Paris pour une jeune femme étrangère… « Je suis prête à accepter les «non», parce que ça fait partie de notre métier. Mais quand j’ai un rêve je vais jusqu’au bout, je n’ai aucun regret pour ça » assure la jeune femme. Une ténacité qui pourrait lui sourire.
Frédéric est un jeune avocat. Depuis l’enfance il vit dans l’espoir de pouvoir un jour défendre la veuve et l’orphelin. Mais à l’issue de ses études de droit il a obtenu un emploi de fiscaliste et a passé ses deux premières années professionnelles dans un bureau à traiter des dossiers. La routine et l’ennui l’ont bien vite gagné et il a soudain tout plaqué pour enfin réaliser son rêve : plaider devant la cour. Il se prépare à vivre un moment unique : sa première plaidoirie qui sera pour lui le point de départ d’une nouvelle vie professionnelle, celle dont il rêvait depuis toujours. « Il y a un moment il faut prendre son destin en main, à bras le corps, et puis si jamais ça ne va pas, bah voilà, ce n’est pas grave, on remontera à cheval et on repart. »
Le rêve de Ludovic c’est de devenir restaurateur. Jusqu’ici, il était cuisinier du dimanche. Le reste du temps, il parcourait les routes de France comme représentant de commerce. Il a décidé de tout plaquer pour ouvrir un restaurant avec sa femme Vanessa qui est professeur de danse. Le diplôme de cuisinier chez Bocuse, la recherche et l’aménagement du restaurant, la course contre la montre pour le jour de l’ouverture sont autant d’étapes qu’il faudra franchir avant de se lancer dans le vide et convaincre les clients de devenir des fidèles de son restaurant. « C’est une nouvelle vie. C’est une nouvelle expérience. C’est un projet de vie, un projet de famille. En effet, là on se lance dans l’aventure, on y va tête baissée. »
