Jean Henry a quitté sa vie confortable de commercial pour fabriquer des couteaux dans ce bois rare et millénaire qu’est le morta. Eric, grand torréfacteur parisien, est en quête du café le plus rare du monde en Thaïlande : un café produit dans de la bouse d’éléphant ! Victoire, elle, cherche une fleur rare qui ne pousse que dans la campagne japonaise. Ses pigments permettent de fabriquer LE rouge à lèvres traditionnel des geishas. Enfin, Damien, partira en quête d’un fruit aux vertus extraordinaires qui ne pousse que dans la jungle amazonienne…l’açaï. Et le jeune homme s’est mis en tête de l’importer en France.
Jean Henry, ancien commercial, plaque tout le jour où il découvre le morta : un bois vieux de 5000 ans que l’on ne trouve qu’enfoui dans les profondeurs des marais de la Brière, près de Guérande. Ce bois fossilisé est dur et noir comme de l’ébène. Pour l’exhumer, Jean Henry sillonne les marais, sur sa barque, accompagné de son chien Figaro et fouille le sol avec une sonde. Un travail de titan ... En France, il est d’ailleurs le seul à chercher le morta et à l’exploiter « Je mets quiconque au défi de faire ça parce que ce n’est pas une sinécure. Il faut avoir une vraie passion pour se donner du mal à ce point. » Avec ce bois rare et précieux, Jean Henry fabrique des couteaux.
Dans quelques semaines, il participera à un évènement qui pourrait le faire basculer dans le monde du luxe : Le jumping de la Baule. « C’est une compétition sportive très haut de gamme, en vue et j’ai envie d’être positionné là-bas». Avec ses couteaux, il essaiera de toucher une clientèle en quête de rareté.
Eric est reconnu comme étant l'un des plus grands torréfacteurs de France. Dans sa boutique, on peut trouver des cafés issus du monde entier, certains n’existent même que chez lui. Il s'est bâti sa réputation en parcourant le monde avec son bâton de pèlerin en quête de nouveaux arômes.
Eric connait l’histoire de chaque café et de chaque producteur. Il est allé lui-même les dénicher : « ma vie est un voyage ! Je pars à l’aventure dès que j’entends parler d’un café rare et exceptionnel ». Sa prochaine ambition : découvrir et déguster le café le plus rare du monde, fabriqué à partir de bouse d’éléphant en Thaïlande « Je veux découvrir ce café que personne n’a encore goûté et je pense que ca va être un nectar ! Mes clients sont en toujours à la recherche d’un café qui les étonnera, d’une pépite !». Si le goût lui plait, il sera le 1er en France à importer et vendre ce produit rarissime « Dans les grands hôtels d’Asie, ce café est vendu 25 euros la tasse ! Est-ce que les français pourraient payer ce prix pour du café de bouse ? ».
Victoire a remis au goût du jour une boutique d’apothicaire avec des produits rares et naturels dégotés aux 4 coins de la planète. Elle s’est installée il y a un an au Japon à la recherche de secrets de beauté nippons. Et elle vient de jeter son dévolu sur le béni bana : une fleur rare et délicate qui ne pousse que dans la campagne japonaise « 99% de la fleur est jaune et seul 1% de ses pigments sont rouges. C’est pour cela qu’il est tellement précieux et c’est cette couleur qu’on utilise pour le rouge à lèvre traditionnel des geishas». Seulement 2 personnes au monde savent transformer les pigments de la fleur en pâte à rouge à lèvres. Victoire ira à leur rencontre et assistera à une séance de maquillage avec une geisha qui n’utilise le rouge à lèvres de Beni bana que pour les grandes occasions. De retour du Japon, Victoire réservera une place à part au rouge à lèvre nippon dans sa boutique parisienne.
Damien a 2 passions dans la vie : la jungle et les plaisirs culinaires. Pendant ses études de commerce, il réalise son mémoire en Amazonie. C’est alors qu’il découvre la baie d’Açaï : un produit qui pousse à l’état sauvage, dont les brésiliens raffolent et qui est quasiment inconnu en Europe. Damien vient de trouver l’objet de son mémoire et son projet de vie ! Il sera le premier importateur de baie d’Açaï en France « Cette petite baie est au cœur de l’alimentation des indiens depuis des siècles. C’est un fruit très connu au Brésil et mon but c’est de le faire connaître aux français ». Cette baie est un fruit fragile aux pouvoirs extraordinaires : anti oxydent, riche en minéraux et oligoéléments. Pour le rendre populaire en France, Damien y consacre toute son énergie et ses économies « J’ai pris pas mal de risques. Il faut partir du principe que quand on se lance dans une telle aventure on peut tout perdre, surtout lorsqu’il s’agit de ramener en France un fruit si rare et fragile... Mais ca ne va pas se passer comme ça ! Ca non ! »