C’est le cas d’Alexia. La jeune Montpelliéraine a fait le pari de monter son propre salon de coiffure… « C’est le rêve de ma vie, depuis que j’ai 7 ans, je désire avoir mon propre salon ». Accompagnée de sa mère, Alexia va devoir trouver l’emplacement idéal au cœur de la cité, choisir sa décoration, et réaliser les travaux … Mais la jeune femme va découvrir que rien n’est facile quand on se lance dans une telle aventure… « C’est un cauchemar ! » s’alarme-t-elle face aux retards qui s’accumulent et aux artisans qui désertent.
Juliette elle, est encore loin du monde professionnel… A tout juste 16 ans, son rêve est celui de gagner le concours de meilleure apprentie de France en coiffure. « On est plus de 5000 à se présenter… mais je suis obligée de gagner » dit-elle. Et pour cause…son père, sa sœur, et son grand-père sont tous coiffeurs et travaillent dans le même salon… « Et ils ont tous gagné le titre prestigieux du MAF ! ». La jeune fille ne veut pas être le vilain petit canard de la famille. « Mais ce qui me fait avancer, c’est leur soutien inconditionnel… ils m’aiment tellement ! ». Juliette va pouvoir s’en rendre compte avec les éliminatoires pour démarrer et si tout se passe bien, la grande finale.
En Alsace, David cherche d’autres trophées, plus intimes… ce sont les sourires des sans domiciles fixes qu’il coiffe une fois par semaine, gratuitement, dans la rue. « J’y vais tous les dimanche matin, je les aborde, et la plupart du temps, ils acceptent que je m’occupe d’eux. » David a même ses habitués qui le voient arriver avec un plaisir non dissimulé. « Je les coiffe comme dans un salon. Je leur demande quelle coupe ils aimeraient, et je peux même en faire des sophistiquées. » Depuis une dizaine d’années, David se rend dans le centre-ville et les alentours de la gare. Mais à présent il souhaite ne plus être seul dans cette démarche. « Je veux apprendre à d’autres coiffeurs à se rendre utile autre part que dans un salon ». Avec Christine, une amie qui enseigne la coiffure pour des apprentis, David va former de jeunes filles et garçons à aborder des personnes en grande difficulté. Un pari osé qu’il veut à tout prix gagner.
La coiffure, ce sont aussi des artistes… comme Christophe. Le basque a tout plaqué pour vivre de sa passion. Aux oubliettes son ancien travail de fonctionnaire en mairie, Christophe s’est lancé dans la coiffure sculpturale avec la pose de fleurs et autres artifices dans les cheveux de tous ceux qui se prêtent au jeu. « Souvent des badauds dans les festivals, c’est là ou l’ambiance est la plus détendue ». Grâce à un succès grandissant, le coiffeur s’est fait une petite notoriété qui lui permet de cumuler les contrats auprès des organisateurs d’événements. « Mais il faut que je passe la vitesse supérieure ! » Et pour y arriver, Christophe s’est mis en tête de créer la plus grande coiffure au monde… « 4 mètres de hauteur, ça n’existe nulle part ailleurs ! » Avec un défilé durant le RIO LOCO, un festival de musique réunissant 60 000 spectateurs, Christophe va jouer son avenir. « Si ça marche, les grands festivals vont m’appeler »… Si les festivaliers ne sont pas réceptifs, Christophe renoncera à proposer ses services pour des éventements d’ampleur dont il rêve…
Aux 4 coins de la France, les équipes de “Reportages découverte” ont suivis pas à pas, ceux pour qui, la coiffure, est une passion dévorante, et qui peut prendre des chemins bien différents...
