“Reportages découverte” à la rencontre de 5 mordus de jardinage, dimanche 5 avril sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL samedi 4 avril 2020 3226
“Reportages découverte” à la rencontre de 5 mordus de jardinage, dimanche 5 avril sur TF1

En France, neuf foyers sur dix possèdent un espace de jardinage (jardin, terrasse ou balcon). Que ce soit pour le plaisir ou pour se nourrir, ces jardiniers amateurs ont placé l’amour des plantes et de la nature au cœur de leur vie. A coups de bêche et de sécateur, ils réussissent seuls à réaliser de petits miracles, en dépit de leurs moyens limités et de leur absence de formation horticole. Des novices aux plus expérimentés, une équipe de “Reportages découverte” a suivi cinq mordus de jardinage.

A Fondettes, en Indre-et-Loire, Eliane Lebret est une jardinière chevronnée. Depuis que ses enfants ont grandi, elle focalise toute son attention sur son potager. Planté en carré, bordé par des allées de buis, ses amis l’appellent en plaisantant le “Petit Villandry”, du nom du célèbre château de la Loire réputé pour ses jardins : “Mon mari taille le buis. Je m’occupe du reste ! J'aime que mon potager soit beau, les fleurs ont une place de choix, elles attirent les insectes pollinisateurs et mes légumes se portent mieux.” Eliane a décidé de participer au concours national du meilleur potager. Plantation, rareté des plantes, esthétique : tous ces critères seront passés au crible par un jury de quatre professionnels du jardinage. Eliane est inquiète car son jardin est envahi par de redoutables insectes comme la pyrale du buis.

Brigitte vit en symbiose totale avec ses roses depuis huit ans. Au prix d’une trentaine d’heures de travail par semaine, elle a réussi à transformer un petit jardin pavillonnaire, acheté avec toutes ses économies, en une roseraie magnifique reconnue par de grands professionnels. « Je n’avais jamais jardiné avant, j’ai vécu en HLM toute ma vie. Quand je suis arrivée ici pour ma retraite, je voulais juste de la pelouse. Finalement, je suis tombée d’amour pour les rosiers. Maintenant je me sens comme le Petit Prince dans le jardin d'Eden !» Cette année, elle s’est fixé un nouveau défi : créer une roseraie dans le jardin d’un château.

A Pibrac, près de Toulouse, Augustin possède l’une des plus importantes collections d’érables. Une jungle de 6000 m2 qu’il a rebaptisé JAF (Jardin arboretum fouillis), tant il est difficile de se frayer un chemin parmi ses 600 variétés. “Les feuilles changent de couleur à chaque saison. C’est une telle magie!”. Une passion dévorante, qui agace un peu son entourage. L’ingénieur en aérospatiale n’hésite pas à partir au bout du monde pour collecter de nouvelles espèces dans la nature. Ce printemps, il espère dénicher une variété très rare en Asie Centrale, au Kirghizistan.

Depuis trois ans, Christophe Higelin, un chef d’entreprise alsacien, cultive chez lui un potager, une nouvelle passion “Je voulais donner des aliments qui ont du goût à mes enfants.” Par manque de temps, il a failli abandonner, découragé aussi par le climat et le mildiou qui a décimé ses tomates l’année dernière. Cette année, il pense avoir trouvé la solution en commandant une serre high-tech, qui combine permaculture et aquaponie, avec un élevage de poissons. “C'est un petit défi car c’est très technique mais si on arrive à moins acheter en supermarché ça sera déjà un succès !” Aidé par des professionnels lors de l’installation, Christophe va devoir ensuite apprendre à gérer seul la serre, avec ses enfants. Nous suivrons leurs premiers pas, les ratés mais aussi les premières récoltes.

Stéphane Boivin a eu le coup de foudre pour les iris il y a plus de vingt ans. Désormais, cet expert-comptable de 40 ans partage son temps entre son travail, ses deux jeunes enfants et sa passion étonnante. Derrière sa maison, il a aménagé un terrain d’un hectare, sur lequel il fait pousser ses iris. De collectionneur, il est devenu ce qu’on appelle un «hybrideur». Il veut créer de nouveaux iris aux couleurs qui n’existent pas à l’état naturel. Pendant la floraison, il parcourt la France pour aller hybrider chez d’autres producteurs, pendant la floraison. “Je veux me mesurer à des professionnels, devenir le meilleur hybrideur français.” Un travail de patience qu’il espère voir récompensé cette année au concours Franciris, une compétition internationale qui a lieu au parc floral à Paris.

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