“Grands Reportages” : « Les rois du bricolage », samedi 16 mai sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL jeudi 14 mai 2020 4227
“Grands Reportages” : « Les rois du bricolage », samedi 16 mai sur TF1

Refaire sa cuisine, construire sa maison, fabriquer ses propres meubles : des activités qui attirent de plus en plus de Français. Près de 85% d’entre eux s’avouent mordus de bricolage. Avec un budget moyen de 940 euros par an, le bricolage constitue même pour beaucoup le premier poste de dépense en termes de loisirs. Ces bricoleurs sont des hommes, des femmes, des novices, des experts, ils bricolent seuls, en famille ou entre amis…et ont en général un budget limité. “Grands Reportages” a suivi l’histoire de quatre d’entre eux…

Pour Lindsay et Mickael, c’est le rêve d’une vie : une maison en rondins, à la manière de la petite maison dans la prairie, au cœur de la Moselle. Une maison qu’ils veulent construire eux même, avec l’aide de Dorian, le père de Lindsay, et d’une armée de copains. « On fait tout nous-même, explique Lindsay, mais pas tout seuls. Mon père, mon beau-père, son frère et sa soeur, tout le monde nous aide, c’est pas que nous. L’auto-construction c’est la famille... Et les copains aussi. » Pour mener à bien cette aventure, la famille s’est donné six mois… Mais les imprévus et les surprises vont s’accumuler, si bien qu’il leur faudra finalement 18 mois pour construire leur maison. Un apprentissage très technique, mais aussi une école de tolérance pour Mickael et son beau-père Dorian, qui font l’essentiel des travaux ensemble, au prix de quelques tensions… « J’ai la chance d’avoir un gendre très volontaire et qui a un caractère facile, très tolérant, confie Dorian. Je suis peut-être un peu exigeant, mais c’est un bon gars. » Entre les doubles journées et les vacances sacrifiées, la famille de Mosellans va faire preuve d’une persévérance et d’un enthousiasme à toute épreuve.

A 35 ans, Johanna, elle, est en pleine reconversion professionnelle. Cette ancienne chargée de communication scientifique rêve de devenir accessoiriste de théâtre, et en attendant, elle multiplie les missions de bricolage chez des particuliers. « Je préfère faire ça que d’être dans un bureau enfermée, comme petit boulot c’est plutôt agréable. Déjà je suis tranquille, j’ai pas de patron, je choisis mes clients, et j’aime bien bricoler, c’est un plaisir. ». Mais Johanna ne compte pas s’arrêter là : après avoir suivi une formation d’accessoiriste, elle passe cette année un CAP de menuiserie en cours du soir. « Faire des trucs avec ses mains c’est magique, confie-t-elle, y a qu’à inventer des choses et leur donner vie! Moi je pense que c’est ce qu’il me faut! » Si Johanna obtient son CAP à la fin de l’année, elle pourra enfin réaliser son rêve : ouvrir son propre atelier d’accessoiriste décoratrice.

Sébastien, lui, adore mitonner de bons petits plats, mais il ne supporte plus sa vieille cuisine. A 42 ans, cet infirmier s’est donc mis en tête de tout casser, pour en créer une nouvelle, plus moderne et plus fonctionnelle. « Le bricolage et la cuisine, c’est pas si éloigné finalement, considère-t-il. C’est de la technique, un peu d’improvisation, et le plaisir d’être ensemble. ». Pourtant, ce bricoleur amateur n’a encore jamais monté de cuisine de sa vie, et de la théorie à la pratique, il va devoir faire face à de multiples imprévus. Pendant deux mois, la famille va se retrouver privée de cuisine et va devoir camper dans le salon, en attendant que Sébastien, aidé de son beau-frère, se construise la cuisine idéale. Et pour cela il ne va économiser ni son temps, ni ses efforts, n’hésitant pas à abattre un mur ou à faire des trous dans ses meubles lorsqu’ils ne s’adaptent pas comme prévu dans l’espace…

Guidouille, Paul et les autres sont tous retraités… et toqués de bateaux. A Chatou, au bord de la Seine, ils se retrouvent toutes les semaines dans un vieil atelier pour redonner vie à des épaves. « C’est pas le boulot qui me manque chez moi, avoue Paul, mais ici on est toute une équipe ou on s’adore, c’est une petite famille. C’est ça le bonheur qu’on a de refaire des bateaux ensemble, entre copains. » Parmi eux, aucun n’est artisan de métier, mais ils ont pourtant déjà restauré une vingtaine de bateaux ensemble, et toujours dans les règles de l’art. Cette fois, ils s’attaquent à un voilier des années 50 : 3 ans de travail pour le remettre à flot, ils l’espèrent, pour le printemps. « Il faut qu’on soit prêts dans les temps, précise Jean-Claude, parce qu’il y a un autre bateau qui arrive et on manque de place. Faut absolument que ça soit terminé fin avril, c’est le challenge. ». Mais le vieux bateau va s’avérer plus abîmé que prévu, et l’armée de retraités va devoir mobiliser toutes les bonnes volontés pour gagner son pari. Avec une question, lancinante, qui se posera tout au long du chantier : le vieux bateau rénové avec les moyens du bord finira-t-il par flotter ?

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