“Grands reportages” : « Crazy girls », dimanche 27 décembre sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL vendredi 25 décembre 2020 4084
“Grands reportages” : « Crazy girls », dimanche 27 décembre sur TF1

Elles sont quinze, jeunes et belles. La scène est leur vie, la danse aussi. La tournée qui commence les emmène loin de la France pendant des mois : quatre villes en Australie, puis Singapour et enfin Macao. Une équipe de “Grands Reportages” a suivi la troupe du Crazy horse au bout du monde. Plusieurs mois dans l’intimité des danseuses. Une immersion exceptionnelle dans laquelle on découvre ces jeunes filles qui se cachent derrière ces personnages de danseuses qui illuminent les yeux de milliers de spectateurs chaque année.

C’est une certaine idée du glamour à la française qu’elles incarnent, qui mêle danse et érotisme pour des shows visuels hors du commun. « Nous sommes habillées de lumière », résument les danseuses. Pour cette tournée au bout du monde, le cabaret parisien joue gros puisque nul ne sait comment sera perçu en Asie et en Australie ce spectacle dénudé si « frenchie ».

C’est d’abord à Paris, dans l’intimité des loges de l’avenue Georges V, que le voyage commence. Ce jour-là, une toute nouvelle recrue, Pauline, va danser pour le première fois sur scène et recevoir son pseudonyme, qui ne la quittera plus : Pixel Canon. Pauline, jeune lyonnaise passionnée de danse, s’est mise en tête d’être recrutée au Crazy Horse dès l’âge de huit ans, elle réalise donc enfin son rêve : « En ayant vu le show je me disais bien que c’était physique mais je ne m’imaginais pas que ça l’était à ce point, même psychologiquement, avec tous ces petits détails, ces remises en question sur notre corps, sur la façon de se placer ; le Crazy c’est vraiment réapprendre la danse, réapprendre son corps. »

Pendant que des danseuses s’effeuillent langoureusement chaque soir sur la scène parisienne, une deuxième troupe arrive à l’autre bout du monde, à Melbourne, en Australie, première étape de leur long périple. On découvre alors que ces jeunes femmes sont des filles d’aujourd’hui, hyper connectées sur les réseaux sociaux et surtout farouchement indépendantes. À condition de savoir s’adapter à la vie de tournée dans des univers inconnus, comme l’explique « Margaux La Chapelle », l’une des jeunes danseuses de la troupe : « On perd tout repère, du jour au lendemain, on est dans un pays qu’on ne connaît pas, une langue qu’on ne connaît pas, une culture qu’on ne connaît pas. Donc, si on a nos amies danseuses qui sont là c’est important. »

Pendant cette tournée australienne, entre deux spectacles, quatre danseuses devenues très proches en profitent pour s’adonner à une passion naissante, le surf. A leur retour, elles redoutent la réaction d’Andrée Deissenberg, leur directrice artistique. Elles ont pris des risques et ont mis la tournée en péril. Mais Andrée est admirative : « Je suis fière de la troupe, qui part comme ça à l’exploration du monde ; elles sont jeunes, elles sont belles, elles sont modernes, elles sont fortes, un peu fofolles dans le bon sens du terme, elles bouffent la vie. »

Loin des clichés autrefois véhiculés sur ces filles jolies mais effacées, belles plantes sans caractère, ce reportage au long cours nous fait découvrir au contraire les nouvelles danseuses du Crazy comme on ne les avait encore jamais vues, osant même sans craintes afficher leurs doutes et leurs complexes : « Mon corps sur la plage je n’ai pas envie de le voir, j’ai envie de le cacher, je n’ai pas envie qu’on me regarde. Oui, je suis complexée. Parce qu’on est toujours confrontée à la beauté et à la perfection ».

Ces quelques confessions dans l’intimité des beautés du Crazy Horse les rendent définitivement attachantes.

Dernière modification le vendredi, 25 décembre 2020 12:41
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