A Marseille, Jean-Luc, 46 ans, est le cauchemar des patrons de restaurants, commerces de bouche et autres snacks peu scrupuleux sur l’hygiène ou la qualité des produits. Ses contrôles sont inopinés, souvent à la suite de signalement de clients. Comme dans cette boulangerie où il va faire l’une des pires découvertes de sa carrière, entre pain périmé et cafards. Au Stade Vélodrome, c’est lui qui va diriger une opération à hauts risques, le démantèlement d’un réseau de vendeurs à la sauvette. “Même au bout de 20 ans, ce métier sait encore me réserver des surprises et quelques montées d’adrénaline !”, s'enthousiasme l’infatigable Jean-Luc.
Dans le Morbihan, Frédéric, 38 ans, a depuis longtemps l’habitude des contrôles de la répression des fraudes ! Durant 15 ans, il a travaillé dans l’hôtellerie et à l’époque, il lui arrivait régulièrement d’être inspecté. « J’étais un barman sérieux et réglo. Je n’ai jamais eu de problème mais ça m’a donné une idée de reconversion professionnelle ! ». Il y a 9 ans, Frédéric rend son tablier et devient enquêteur pour la DGCCRF. Son terrain de jeu : l’automobile, l’un des plus gros postes de dépense des consommateurs. Entre combines sur les ventes de voitures d’occasion et pratiques commerciales suspectes chez les concessionnaires, il n’a pas le temps de s’ennuyer !
800 kilomètres plus au sud, sur la Côte d’Azur, Dominique et Gérald préparent les vacances de milliers de Français. Le duo d’inspecteurs enchaîne les contrôles avec un souci, la sécurité des touristes. Comme dans ce camping, où l’aire de jeux, pas du tout entretenue, va se révéler dangereuse pour les enfants. Ou avec ces commerçants qui, sur un marché local, trompent leurs clients sur l’origine ou le poids des produits : “Le marché provençal, ça fait rêver, ça fait Pagnol. En puis les gens sont en vacances, totalement détendus. C’est là qu’ils se font avoir.”