“Reportages découverte” : « Sur la route de la soie et du cachemire », dimanche 21 mars sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL vendredi 19 mars 2021 2688
“Reportages découverte” : « Sur la route de la soie et du cachemire », dimanche 21 mars sur TF1

Laines d’exception, soieries anciennes, ou tissus futuristes, les étoffes font rêver. Qu’ils soient collectionneurs, stylistes ou artisans certains français se lancent dans des quêtes étonnantes à la recherche des plus belles matières. Pendant plusieurs mois, une équipe de “Reportages Découverte” a suivi ces « chasseurs d’étoffes » dans leurs aventures à travers le monde.

A l’Isle-sur-la-Sorgue, Jean-Louis dirige l’une des manufactures de laine les plus anciennes de France. La maison Brun de Vian Tiran travaille des laines d’exception depuis 1808 : cachemire, alpaga, yangir… Cette année, le chef d’entreprise a une ambition claire : découvrir une nouvelle laine. "La finesse de la fibre, pour nous c’est le Graal. La main peut sentir une différence d’un ou deux microns, c’est à dire millième de millimètres. Mais ce millième il est perceptible dans les qualités de chaleur, de confort, de douceur” explique Jean-Louis. Justement, il a entendu parler d’une laine incroyable…plus fine que le cachemire mais aussi plus résistante. Cette laine se trouverait sur les bébés chameaux de Mongolie. Qu’à cela ne tienne… Jean-Louis va faire sa valise, direction les steppes Mongole. Mais cette région très reculée va lui réserver bien des surprises…

Marie, elle, est une styliste parisienne… très particulière. Elle parcourt l’Asie à la recherche d’étoffes oubliées et les intègre dans ses créations. Son prochain projet : une robe de scène pour la chanteuse « Camille ». Marie veut la réaliser en ramie, un tissu traditionnel coréen : « On va chercher les savoir-faire là où ils existent et là où les artisans excellent, la ramie de Hansan, je ne sais pas la fabriquer à Paris, donc c’est en Corée qu’il faut aller la chercher. » Son prochain voyage va donc l’entraîner au fin fond de la Corée du Sud, à la rencontre des dernières tisserandes qui la fabriquent.

Serge est collectionneur de textiles anciens. Il est passionné de châles cachemires, des étoles mises à la mode par Joséphine de Beauharnais au XIXème siècle. « Pour moi, ce qui est le plus émouvant c’est que ces tissus soient encore en bon état. Cela veut dire qu’il y a eu beaucoup d’amour derrière ces châles là, ça veut dire qu’ils ont été conservés souvent par une filiation féminine dans les armoires. Ce qui est émouvant c’est qu’il y a une charge affective » explique le passionné. Mais ces étoles, Serge veut les faire revivre. Il organise un défilé de châles au Musée d’Art de Toulon. Il n’a que quatre mois pour trouver la pièce maitresse de son défilé : un châle tissé en Inde au début du XIXe siècle.

A Rochefort, Anastasia, elle, imagine les tissus du futur. Elle allie mode et innovation. La jeune femme, tout juste diplômée d’une école de mode, a déjà confectionné une robe grâce à une imprimante 3D. « J’ai travaillé avec un ingénieur qui l’a modélisé et hop ça sort en une seule fois, c’est imprimé. Ça a la forme qu’on veut, c’est un peu surréaliste quand on découvre ça la première fois. » A 23 ans, Anastasia s’est lancée un pari ambitieux : créer sa propre marque. Elle n’a que six mois pour réaliser sa première collection de sacs à main, qu’elle veut présenter à un salon international de mode. Design de la collection, recherche de la matière la plus innovante, réalisation de prototypes, Anastasia a du pain sur la planche mais le résultat est surprenant.

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