Willy Bardon a été condamné en appel, jeudi 1er juillet 2021, à trente ans de réclusion criminelle par la cour d'assises du Nord pour l'enlèvement, la séquestration, le viol en réunion et la mort en 2002 d'Elodie Kulik, 24 ans, directrice d’une agence bancaire en Picardie. C'est la même condamnation qu'en première instance en 2019. Cette série en quatre épisodes revient sur cette affaire hors norme.
La jeune femme avait été enlevée, violée, étranglée, puis brûlée à Tertry, à une vingtaine de kilomètres de Saint-Quentin, dans l’Aisne. Avant de mourir, elle avait appelé les secours. L’enregistrement glaçant de ces vingt-six secondes a été considéré comme la pièce maîtresse du dossier. Le magazine "13h15 le samedi" avait rencontré pour la première fois son père, Jacky Kulik, il y a une dizaine d’années.
L’épilogue d’un long combat ?
La bande sonore de l’appel de détresse d’Elodie, adressé aux pompiers depuis son portable la nuit du crime, a été au cœur de l’enquête et de ce procès en appel. Sur cet enregistrement, des voix masculines… Mais qui a parlé cette nuit-là ? Pour la justice, Willy Bardon était bien sur place lors de cette terrible nuit du 10 au 11 janvier 2002…
Ce document revient sur cette affaire hors norme. Pour le papa de la jeune femme, ce procès a signé l’épilogue d’un long combat. Ce père combattant va-t-il pouvoir enfin vivre de manière plus apaisée ? Après la confirmation de la peine prononcée en première instance, les avocats de Willy Bardon ont immédiatement annoncé son pourvoi en cassation.
