“Reportages découverte” : « Affaires de famille », épisode 3 à revoir dimanche 23 janvier sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL vendredi 21 janvier 2022 1931
“Reportages découverte” : « Affaires de famille », épisode 3 à revoir dimanche 23 janvier sur TF1

En France, 83% des entreprises sont familiales. Certaines se transmettent de génération en génération parfois depuis plusieurs siècles. Quel est le secret de cette longévité ? Comment transmet-on un savoir-faire ancestral et comment reçoit-on cet héritage ? Comment assure-t-on la pérennité de très vieilles entreprises sans tourner le dos au passé ? Pendant plus d’un an, les équipes de “Reportages Découverte” ont suivi ces entreprises familiales en pleine mutation.

Si certaines successions semblent naturelles, la relève croule parfois sous le poids d'un héritage qu'elle n'a pas choisi...

Pour ce troisième épisode, “Reportages Découverte” a suivi quatre entreprises dans ce moment charnière de leur existence : les pastels Girault, plus ancienne fabrique de pastels au monde ; une entreprise de métaux précieux qui résiste depuis six générations ; une boucherie familiale de Bailleul ; et une entreprise d’estampage à la renommée mondiale depuis 1840.

Il y a 150 ans, Degas les utilisait déjà pour dessiner ses danseuses... « Pastels Girault » est aujourd’hui la plus ancienne fabrique de pastels au monde. Rien pourtant ne prédestinait Karine et son mari Stéphane à reprendre cette entreprise installée en Périgord. « Un matin de 2016, mon oncle Christian nous a appelés et nous a dit : « Girault, c’est fini pour moi. Ce sera vous ou personne ! ». On n’a pas réfléchi une seconde parce qu’une entreprise de neuf générations ne pouvait pas s’arrêter ! », explique Karine. Après un an de formation auprès de Christian, le couple a donc pris la suite. Mais pour fêter les 240 ans de l'entreprise, ils ont décidé de marquer le coup en ressuscitant une partie des 526 teintes de pastels disparues au fil des siècles. Et pour cela, ils vont encore avoir besoin de leur oncle, car ni l'un ni l'autre ne maîtrisent les secrets de ces couleurs disparues...

A Rennes, c'est le travail du métal précieux, entamé par son arrière-arrière-grand-père en 1822, que Christophe perpétue dans son atelier. Benoît, son fils de 36 ans, se voyait bien reprendre le flambeau pour une sixième génération mais après les multiples refus de son père, il avait fini par abandonner l'idée et se tourner vers l'informatique. Or il y a six mois, coup de théâtre : Christophe lui a enfin ouvert la porte et le jeune homme doit désormais se former très rapidement à des techniques ancestrales. « Il m'a toujours dit non, donc moi j'ai rien prévu. Du coup, je manque de formation sur beaucoup de choses, et je me demande si je serai capable de le faire... », s'inquiète Benoît. D'autant qu'un chantier hors-normes se profile : l'atelier familial a été choisi pour restaurer une série d'objets religieux extrêmement précieux en vue d'une exposition exceptionnelle... L'occasion pour le père de mettre le fils à l'épreuve. Benoît sera-t-il à la hauteur de cette commande unique ?

Installée face au beffroi de Bailleul, la maison Terrier affiche fièrement ses étals de viande et de charcuterie depuis 1868. Aurélien et sa femme Sandra, la cinquième génération, sont aux commandes et la suivante est déjà en route. Eddy, 17 ans et Guido, 15 ans, suivent tous les deux une formation pour reprendre la boutique. Mais ils comptent bien révolutionner le métier avec un drôle de concept : la charcuterie végétarienne. « Ça met un peu de pression mais ça nous fait plaisir que papa et maman, ils nous laissent quand même une certaine liberté pour faire nos produits, explique Eddy. Si ça marche, ils verront qu'on est capable de rajouter quelque chose à la boucherie traditionnelle ». Reste encore à élaborer les bonnes recettes, et surtout à convaincre les générations précédentes et les clients, que ce concept de « charcuterie sans viande » laisse perplexe...

Depuis 1840, la famille Janvier Gruson Prat s'est fait un nom dans l'art de l'estampage, qui consiste à imprimer des motifs en relief sur le métal. Aujourd'hui, leurs locaux parisiens abritent une collection unique au monde de 120 000 modèles, utilisés pour les luminaires, mais aussi par exemple en bijouterie. Dominique, sixième génération, a été rejoint il y a quelques mois par sa fille Aurore. A 33 ans, elle compte bien imposer sa marque en faisant entrer la vénérable institution familiale dans le XXIème siècle. Justement, une maison de haute-couture belge vient de passer à la jeune femme une commande inédite qui va mettre sa réactivité à rude épreuve : en moins d'un mois, elle doit réaliser 120 parures futuristes qui défileront lors de la prochaine Fashion week parisienne. « Le fait que ce soit pour un défilé, il y a encore plus d'exigence parce qu'il y a un souci d'image, y a également un directeur artistique et nous, du coup, on fait de notre mieux pour essayer de respecter sa création ».

 

Dernière modification le vendredi, 21 janvier 2022 09:45
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