L’enlèvement et le meurtre de Maëlys de Araujo, âgée de 8 ans, au beau milieu d’une fête de mariage dans la nuit du 26 au 27 aout 2017, vers 3 h du matin, à la salle de fêtes de Pont de Beauvoisin, près de Grenoble, a bouleversé la France entière.
Durant trois semaines, la cour d’assises de l’Isère a essayé de faire craquer l’accusé, Nordal Lelandais, 38 ans, qu’un enquêteur a décrit comme « un bloc de béton pris dans la glace », sans affect ni empathie, selon les expertises psychologiques. Il a reconnu avoir enlevé la petite fille, au milieu de la nuit, de lui avoir donné des coups mortels. Mais il ne s’est pas expliqué sur son geste… Pourquoi ? Quel a été son mobile ?
La famille de Maëlys est convaincue que le calvaire de leur enfant est lié au penchant pédophile de l’accusé, qui était aussi poursuivi pour agressions sexuelles sur ses petites cousines.
Ce document du magazine “13h15, le samedi”, signé Anne-Sophie Martin, Pierrick Morel, Vincent Fichmann et Vincent Martin revient en détail sur ces trois semaines de procès éprouvant qui a mis au jour la personnalité de Nordahl Lelandais et sur le verdict prononcé vendredi 18 février 2022 par la cour d’assises de l’Isère.
