Edoardo et sa famille ont quitté Rome il y a 6 ans pour s’installer dans les Corbières, près de Carcassonne. Tombés amoureux de la région, ils ont décidé d’y ouvrir un restaurant, et d’y élever des bufflonnes d’Italie pour fabriquer leur propre mozzarella. « Ils nous ont pris pour des fous, faire un restaurant italien, comme ça, dans un village de 200 habitants, les gens ne comprenaient pas ! ». Mais cette famille va se lancer dans un projet encore plus original : la fabrication de glaces au lait de bufflonne, un lait trois fois plus riche que celui des vaches. Ces glaces sont rares, même en Italie ! Le projet est osé, car l’investissement est énorme. Avec le retard des travaux, ils espèrent qu’ils ne vont pas rater la saison des glaces.
Maxime, lui, est un Français passionné de voitures italiennes vintages. A Montfort l’Amaury, il vend des cylindrées de légende à des clients français. Pour dénicher ces perles rares, il parcourt des milliers de kilomètres chaque année aux alentours de Rome. « Une voiture italienne c’est tout sauf une voiture parfaite, mais il y a un charme à proposer ces véhicules-là, car on va dire qu’on pardonne un peu tout aux italiennes !». Cette fois, il doit débusquer une Fiat 500 d’une année et d’une couleur particulières, ainsi qu’une Giulia Spider. Une quête qui s’avèrera plus compliquée que prévu….
Simone s’est installée à Paris, il y a plus de 13 ans. Ce chef étoilé italien est à la tête du George, un restaurant situé dans l’un des plus célèbres palaces parisiens, le George V. Cet amoureux des défis s’apprête à participer à l’un des événements culinaires les plus importants de l’année. Aux manettes d’un restaurant éphémère, il va devoir allier haute gastronomie, et produits insolites, dans des conditions bien éloignées de celles de son palace parisien. « La chose la plus dure à gérer, c’est la logistique, parce qu’on a plus de 300 couverts, et on n’a pas de congélateur, y a peu d’espace, y a à peine un frigo, et on veut faire la même qualité qu’on fait ici… ça va être chaud patate ! ». Pour surprendre ses clients, il va traverser l’Italie, à la recherche de produits exceptionnels.
Anne-Laure et Noémie, elles, sont des passionnées de maroquinerie. Près de Toulouse, elles lancent leur marque de sacs, et ont misé sur un savoir-faire italien aussi innovant qu’étonnant. Elles vont réaliser des sacs et de la petite maroquinerie en cuir de pomme, une matière conçue à base de déchets de pommes, au Nord de l’Italie. « Pour moi l’Italie ça a toujours résonné maroquinerie, cuir, et on s'est dit qu’en travaillant avec eux, il y avait ce gage de qualité et d'innovation. Et c’est vrai que la matière est bluffante !». Mais cette entreprise naissante va vite réaliser que travailler une matière innovante réserve de drôles de surprises.