“Reportages découverte” dimanche 16 octobre 2022 sur TF1 : « La galère des restos routiers »

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL vendredi 14 octobre 2022 3864
“Reportages découverte” dimanche 16 octobre 2022 sur TF1 : « La galère des restos routiers »

On les choisit rarement pour leur cadre bucolique, plus volontiers pour leur accessibilité au bord des nationales et leur menu complet à moins de 15 euros. Les restos routiers font un peu partie du patrimoine national.

Bien plus que des restaurants, ces établissements et ceux qui les animent, offrent à une clientèle modeste, une pause salvatrice, souvent gouteuse, mais surtout, chaleureuse. Pourtant, victimes du développement des autoroutes et de l’évolution des conditions de travail des chauffeurs, ces établissements ne cessent de disparaitre. On en comptait 4500 dans les années 60, ils ne sont plus que 700…Les restos routiers !

Pendant plus d’un an les équipes de “Reportages découverte” ont suivi des patronnes et des patrons qui se battent pour créer ou faire perdurer leur petit resto routier…quitte à tenter des innovations audacieuses.

A 48 ans, Sandrine dirige « Le Petit Périchois » en Seine et Marne. Le restaurant routier a été fondé par ses parents 30 ans plus tôt. Depuis 2014, elle se bat pour sauver son établissement de la faillite. Au titre d’une taxe parking destinée à financer le projet du Grand Paris, l’État lui réclame 9000 euros par an. « On n’est pas aux Fouquet’s ici, je fais des menus à 15,80 donc ce n’est pas avec ça que je vais pouvoir payer ma taxe parking ». Prête à tout pour sauver l’établissement familial, Sandrine va mobiliser les politiques et redoubler d’imagination allant même jusqu’à organiser une brocante sur son immense aire de stationnement réservée aux poids lourds.

En rachetant l’enseigne « Les Rives de Vilaine » dans le Morbihan, Christophe avait un rêve : en faire un « Resto routiers ». Mais pour cela il doit obtenir le macaron bicolore. « Le fait d’avoir le macaron Resto routiers fait qu’on va être référencé sur plusieurs sites de routiers, c’est énorme, donc on se bat avec Marie pour ça ». La visite de l’inspecteur du label est imminente, il ne reste que très peu de temps à Christophe pour aménager une salle de douche indépendante, un critère obligatoire pour obtenir son sésame.

Novice en cuisine, Elodie vient de reprendre avec son compagnon Nicolas, ancien routier, les rênes d’un resto routier dans le Calvados. A tout juste 30 ans, elle décide de suivre une formation en pâtisserie pour régaler un peu plus les chauffeurs et sortir de son traditionnel flan coco. « Ce n’est pas nécessairement une clientèle exigeante, c’est une clientèle qui aime les bonnes choses, que ce soit davantage du fait maison. »

Depuis que la N10 a été déviée, « Le Casse-croûte Charentais » est privé du passage de près de 10 000 véhicules qui frôlaient ses plates-bandes. Une catastrophe pour Christophe qui refuse de baisser les bras. Le restaurateur fait appel à Frédéric Jaunault, Meilleur Ouvrier de France devenu coach culinaire, pour l’aider à inviter la gastronomie dans son menu à 14,60€. « Aujourd’hui, je fais l’apprenti, ça me rappelle ma jeunesse. » Une mayonnaise à base de mangue ou encore un baba au rhum aux petit pois…des propositions fantaisistes, un peu difficiles à avaler pour Christophe.

De l’espoir d’obtenir un macaron bicolore, à l’intervention d’un MOF, de la formation en pâtisserie à l’organisation d’une brocante sur une aire de stationnement de poids lourds, nous allons suivre quatre histoires de restaurateurs routiers, aussi savoureuses que les menus de leurs cartes.

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