"Grands Reportages - Histoires d'eau" : 2ème épisode samedi 18 novembre 2023 sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL jeudi 16 novembre 2023 1880
"Grands Reportages - Histoires d'eau" : 2ème épisode samedi 18 novembre 2023 sur TF1

Samedi 18 novembre à 14:50, TF1 diffusera dans "Grands Reportages" le 2ème épisode de la série "Histoire d'eau" réalisée par Myriam Zehar, Caroline Diebold et Camille Roperch.

La Loire, la Seine et le Rhône : les trois fleuves les plus longs de France façonnent depuis toujours le destin des hommes et des femmes qui vivent sur leurs rives. Leurs tracés nous font voyager, nous nourrissent et parfois nous inquiètent entre menaces de crues et rareté de la ressource en eau.

Pour cette série documentaire exceptionnelle de trois épisodes, nous embarquerons à bord de la vie mouvementée et méconnue de ces enfants du Rhône, de la Loire et de la Seine, habitués à naviguer entre les imprévus, les aléas climatiques et les humeurs de ces trois fleuves majestueux !

Épisode 2

En Camargue, Bruno Schnebelin a fait de l’eau, la scène de ses spectacles décoiffants. Cet ancien parisien a choisi de s’ancrer sur une petite île qu’il garde encore cachée à l’embouchure du Rhône. C’est là qu’est née Ilotopie, sa compagnie de théâtre. Bruno et sa compagnie ont déjà joué sur les eaux de 56 pays leurs spectacles poétiques. Cette année, c’est un grand moment pour Bruno et sa compagnie car ils commencent tout juste une nouvelle création qu’ils doivent jouer à Lyon sur la Saône « Jouer sur l’eau est extrêmement complexe, on doit jongler sans cesse avec les contraintes et les imprévus de toutes sortes ». Bruno et sa troupe espèrent bien marquer les esprits comme toujours mais cette-fois-ci, rien ne va se passer comme prévu !

Thierry Bouvet fait partie d’une espèce en voie de disparition, il est l’un des derniers pêcheurs professionnels de Loire. Cet ancien géographe est tombé amoureux du fleuve. A 50 ans, il a décidé de changer de vie, et navigue désormais sur La Loire entre Amboise et Tours. Mais depuis quelque temps son métier devient compliqué, car la Loire est menacée à cause du réchauffement climatique « En été, l’eau peut monter jusqu’à 30 degrés alors les poissons souffrent et il y en a de moins en moins ! » Pour préserver son paradis naturel et son nouveau métier, le pêcheur est devenu inventeur : il a créé un étrange nectar du fleuve, une sauce fermentée à base de poisson. « Je me suis dit que j’allais faire du nuoc mam en utilisant du sel et les viscères de poissons. J’ai effectué des recherches et j’ai découvert que les romains faisaient la même chose sous l’Antiquité. Ils appelaient ça garum. C’était le ketchup des romains ! J’ai donc décidé de faire du garum de Tours ! »Thierry en est persuadé, cet élixir de Loire apporte une saveur particulière en cuisine. Mais après avoir travaillé plusieurs années pour mettre sa recette au point, il doit désormais réussir à la vendre !
 
Philippe Fournié est un passionné de bateaux, et s’il est resté Parisien, c’est par amour pour la Seine. « J’aurais pu aller vivre au bord de la mer, mais Paris offre une voie navigable privilégiée, pourquoi s’en priver ? ». A 59 ans, cet ancien architecte est à la tête d’une entreprise qui propose des croisières de luxe à bord de bateaux d’exceptions. Il est très fier de ses trésors et un troisième va bientôt compléter sa collection. Celui-ci doit-être rénové pour un événement spécial. Car avec ses 3 associés, Philippe a un grand projet : le Quai de la photo. Un nouveau lieu d’exposition unique, sur la Seine, avec une marina intégrée. Ce lieu sera abrité dans une barge de 700 mètres, qui doit être acheminée des chantiers de Dieppe jusqu’à sa place en plein Paris, au pied de la BNF. « C’est un grand moment pour nous, c’est un projet qu’on porte depuis deux ans ». Mais la remontée du musée flottant sur la Seine sera un vrai parcours du combattant…

Depuis l’époque romaine, les hommes cultivent les côteaux escarpés de la vallée du Rhône pour y faire pousser la vigne. Aujourd’hui mondialement connus, les appellations Saint-Joseph, Condrieu ou les très prisées Côtes Rôties font tourner la tête des amateurs de vin. C’est sur ces côteaux que Hugo et Pauline Villa ont décidé de se lancer dans l’aventure de leur vie : produire leur propre vin. A 26 ans, après des études de commerce, Pauline a choisi il y a un an de revenir sur le domaine familial pour apprendre le métier au côté de son frère aîné. Ils démarrent leur aventure sur un socle solide, un domaine de 20 hectares entièrement créé par leur père Pierre-Jean Villa il y a 14 ans. Marchant dans les pas de leur père, Hugo et Pauline sont toutefois bien décidés à tracer leur propre sillon. Entre les aléas climatiques et le manque de foncier, le pari est très risqué : « A 16 ans quand je suis arrivée dans les vignes, je me suis dit mais c’est quoi cet enfer ! Mais plus on y vient, plus on y revient. La vigne a un très fort pouvoir d’attraction. » Pour cette première année de vinification, le duo a vu les choses en grand, ils ont produit 35000 bouteilles : « On ne pensait pas en faire autant. Maintenant il va falloir les vendre ! On sait qu’on nous attend au tournant » Dans ce milieu très concurrentiel, le défi est de taille. Pour séduire un public exigeant, Hugo et Pauline vont devoir se retrousser les manches. Leur rêve : convaincre un chef étoilé de mettre leurs vins à sa carte.

Enfin vous retrouverez la famille Labrousse, partie faire un tour de France à vélo le long des fleuves. Après leur début sur la Via Rhona, des Alpes jusqu’en Camargue, Jessica et Vincent, vont pédaler avec leurs enfants Janis et Mahé le long de la Loire, non sans péripéties !

Dernière modification le samedi, 18 novembre 2023 11:10
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Publié dans Infos, Samedi
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