"13h15 le dimanche" retrace la vie héroïque de Missak Manouchian ce 18 février 2024 sur France 2

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL samedi 17 février 2024 3277
"13h15 le dimanche" retrace la vie héroïque de Missak Manouchian ce 18 février 2024 sur France 2

A découvrir ce 18 février 2024 sur France 2 dans "13h15 le dimanche", « Manouchian », une série documentaire en 4 épisodes signée Daniel Rihl et Clément Magnin.

Cette série documentaire en quatre épisodes retrace la vie héroïque de Missak Manouchian et de son groupe de résistants des FTP-MOI, épinglés par "l’Affiche rouge" et exécutés il y a quatre-vingts ans par l'occupant nazi.

Le résistant Missak Manouchian fut fusillé le 21 février 1944, aux côtés de 23 de ses camarades de lutte des FTP-MOI (Francs-tireurs et partisans - Main-d’œuvre immigrée) en région parisienne, des unités de résistance communistes chargées de conduire la guérilla contre l'occupant nazi. Pour justifier leur exécution, une pancarte de propagande, "l’Affiche rouge", était placardée en février 1944 sur les murs de Paris et certaines grandes villes de France présentant les visages de dix résistants comme "l'armée du crime", une bande de terroristes d’origine étrangère. En effet, ils étaient immigrés, juifs pour la plupart.

Comment Missak Manouchian, né arménien dans l’Empire ottoman, est-il devenu un symbole des résistants étrangers engagés pour la France durant la Seconde Guerre mondiale, au point de rentrer au Panthéon le 21 février 2024, accompagné de sa femme Mélinée ? Il fut résistant, mais aussi poète, menuisier, tourneur, rédacteur en chef, militant antifasciste. Un parcours exceptionnel dans une période sombre de l’histoire où il connut le génocide, la guerre, la torture, la trahison et su leur opposer l’amitié, l’amour, la liberté, la résistance…

Pour faire revivre ce pan d’histoire, des intervenants (historiens, descendants des FTP –MOI), des archives mais aussi des évocations avec des comédiens et des illustrations d’Hugo Ramirez, dessinateur-infographiste.

Épisode 1 L’engagement (1925-1939)

Missak Manouchian, dont les parents ont été victime du génocide arménien, a grandi dans un orphelinat au Liban avant d’arriver à Paris à l’âge de 19 ans. Féru de culture française et poète à ses heures perdues, il enchaîne les petits boulots.

Après la manifestation antiparlementaire du 6 février 1934, organisée par des ligues d'extrême droite, il adhère au Parti communiste français et rejoint le groupe arménien de la Main-d’œuvre immigrée (MOI, une organisation créée par le PCF). Il s’investit aussi au sein du HOK (Comité de secours pour l'Arménie) où il rencontre sa femme, Mélinée.

Épisode 2 Le combat (1939-1942)

Une fois l’armistice signée, le régime de Vichy promulgue des lois xénophobes et antisémites. Les premiers actes de la Résistance émergent. En juin 1941, la rupture du pacte germano-soviétique change la stratégie de la résistance communiste en France : c’est le début de la lutte armée.

La police française met en place une cellule spéciale pour traquer "l'ennemi de l'intérieur", principalement des résistants communistes : les brigades spéciales (BS).

Épisode 3 La traque (1943)

En 1943, la victoire russe lors de la bataille de Stalingrad renforce la détermination des résistants communistes. De leurs côtés, les brigades spéciales intensifient leur traque.

Missak Manouchian est nommé commissaire "militaire" des FTP-MOI de Paris. Avec ses hommes, il organise un attentat tous les deux jours environ. Fin septembre, avec l’assassinat du colonel SS Julius Ritter, responsable en France du service de travail obligatoire, les FTP-MOI marquent un grand coup et deviennent la cible des autorités nazies.

Épisode 4 La chute (1943-1944)

Le 16 novembre 1943, Missak Manouchian est arrêté avec son supérieur Joseph Epstein par les brigades spéciales. Les membres de son groupe sont interpellés à leur tour, puis incarcérés à la prison de Fresnes, sous contrôle allemand. Le 15 février 1944 s’ouvre un procès spectacle dont l’issue est inéluctable : 23 résistants, dont Missak Manouchian, sont condamnés à mort et exécutés le 21 février 1944.

Pour justifier leur exécution, une pancarte de propagande, "l’Affiche rouge", est placardée sur les murs de France présentant les visages de dix résistants comme "l'armée du crime", une bande de terroristes d’origine étrangère. En effet, ils étaient immigrés, juifs pour la plupart. Mais contre toute attente, elle suscite la sympathie du peuple français. En 1955, le poème de Louis Aragon inspiré de la dernière lettre de Missak à sa femme Mélinée fera entrer Manouchian et son groupe dans la légende.

Dernière modification le dimanche, 18 février 2024 13:54
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