Elsa Fayer anime “CARRE VIIIIP”, le nouveau programme de télé-réalité à l'antenne en direct tous les jours sur TF1. Elle nous dévoile sa vision de l'événement... Comment définiriez-vous Carré Viiip ?
Le programme fête les 10 ans de la télé-réalité et se veut une véritable réflexion autour de la célébrité engendrée par ce genre d'émission. Le jeu consiste à faire se rencontrer deux générations : l'une est composée des héros de la télé-réalité que le public a créés et aimés. Les téléspectateurs vont pouvoir juger s'ils méritent de rester dans la lumière. Face à eux, une génération de célébrités en devenir va essayer, par tous les moyens, d'être le plus populaire possible. C'est une véritable course à la célébrité et à la popularité qui s'engage au sein de cette maison.

La grande nouveauté concerne l'ouverture de cette maison vers l'extérieur ...
C'est une première, qui constitue effectivement une vraie différence avec les émissions de télé-réalité que l'on a pu voir jusque-là. Au-delà du fait d'être enfermés dans un jeu, les candidats vont pouvoir mesurer leur cote de popularité et d'amour depuis l'intérieur de la maison grâce à des baromètres mis à leur disposition, intégrant les réseaux sociaux, les réactions des médias et celles du public. Pour la première fois, ils ne vont pas attendre d'être éliminés ou sacrés vainqueurs pour se rendre compte des effets qu'ils ont provoqués à l'extérieur de la maison. Ils vont pouvoir vivre cette expérience de l'intérieur et affiner leur stratégie pour être encore plus populaires.

Pourquoi avoir accepté la présentation de ce programme ?
Parce que j'aime la télé-réalité et que cette proposition est arrivée à un moment opportun dans ma carrière ! Je l'ai vécue comme la bonne surprise de cette rentrée ! J'ai été très flattée que l'on pense à moi pour célébrer cet anniversaire car je fais partie de cette génération qui a connu les débuts et le déchaînement autour de ce nouveau genre télévisuel. Je trouvais aussi très intéressant le concept qui s'appuie sur le mécanisme de la popularité : en 10 ans, on constate que les candidats de ce type d'émission partagent cette même envie d'être célèbres et pensent que la télévision va pouvoir les révéler. Je trouvais aussi sympathique de pouvoir enfin comprendre, grâce à cette ouverture vers l'extérieur, ce qui se passe dans la tête des téléspectateurs et des journalistes et pourquoi telle personne est adulée alors qu'une autre reste dans l'ombre, pourquoi aussi parfois les rôles s'inversent.

Vous présentez les quotidiennes depuis l'intérieur de la maison, ce qui constitue une autre des grandes originalités du programme...
Effectivement, je suis dans la maison pour présenter les quotidiennes, afin de vivre les choses de l'intérieur et d'aller au bout du concept de la maison totalement ouverte. J'essaie toutefois de ne pas briser l'intimité des candidats car un programme en vase clos provoque nécessairement des réactions animales de la part de ses habitants, avec des territoires, des domaines... Il va me faut être bien à ma place, au bon endroit, pour ne pas être intrusive.

Dans quel état d'esprit vous trouvez-vous avec la pression supplémentaire d'un programme en direct ?
C'est une bonne pression car j'adore cet exercice. C'est pour moi le jeu de la télévision que d'être en direct et vivre l'instant présent, quitte à gérer des imprévus ! J'ai appris mon métier par le direct, pendant plus de 6 ans en quotidienne. Je suis vraiment contente de renouer avec cette manière de travailler.