masterchef-carole.rousseau01Après le succès des deux premières saisons, Carole Rousseau et les jurés Frédéric Anton, Yves Camdeborde et Sébastien Demorand, vous donnent rendez-vous pour la troisième saison du plus grand concours de cuisiniers amateurs de France ! Carole Rousseau nous en dit plus sur cette 3ème saison qui débutera jeudi 23 août à 20:50 sur TF1. Comment s’est passée cette 3e saison ?
Elle a été très bénéfique pour toute l’équipe. Je me sens plus décontractée dans l’espace qui m’est imparti. Je retrouve les jurés tels que je les connais dans la vie. Nous avons une vraie réflexion, sommes de plus en plus complices et cela se ressent.

Quel regard portez-vous sur les candidats ?
Je suis toujours admirative de ces personnes qui, à 25, 30 ou 40 ans, veulent changer de vie, bouleverser leur monde et tout quitter pour la cuisine. Les candidats ont cette passion au fond des tripes et c’est très touchant ! Cette année, ils sont toujours aussi émerveillés, on dirait des enfants dans un magasin de jouets. Ils ont également conscience de la chance qui leur est offerte, ils remercient très souvent l’équipe et sont surtout heureux de découvrir, de progresser...

Quelle relation entretenez-vous avec eux ?
Ils vivent un marathon de douze semaines, très éprouvant physiquement. Mentalement aussi : comme c’est un concours, il faut rester motivé. Ils ont souvent des hauts et des bas, et doivent être reboostés ou réconfortés. Je les accompagne… Je le fais spontanément, mais plutôt hors antenne. Dans le cadre de la compétition, je suis présente aux moments clés, j’énonce les règles… Cette relation plus intimiste, nous la vivons plutôt en dehors.

Vous êtes la seule femme au milieu des trois jurés…
Face à eux, ma présence crée une touche différente et rétablit un peu l’équilibre. Et puis, depuis deux saisons, MasterChef nous a prouvé que la cuisine n’était pas qu’une affaire d’hommes, n’est-ce pas messieurs ? N’oublions pas aussi que les grands chefs ont tous appris à cuisiner avec leur mère ou grand-mère ! Nous verrons bien cette année si une femme gagne à nouveau le titre…

Quels souvenirs gardez-vous de vos "escapades" MasterChef ?
Qu’il s’agisse d’opération spéciale, d’émission en immersion ou d’épreuves en extérieur comme sur MasterChef, j’ai toujours aimé travailler sur le terrain. Une énergie incroyable s’en dégage. Tourner en extérieur est aussi un moyen de souder les équipes, de créer d’autres liens. De plus, cette année, les tournages à l’extérieur ont été particulièrement sublimes. MasterChef a ce côté féerique, lorsque l’on emmène les téléspectateurs en plein désert marocain, aux chutes du Niagara, ou pour un tour de France de la gastronomie… Ce que les candidats arrivent à faire : cuisiner n’importe où, et dans n’importe quelles conditions extrêmes, est vraiment admirable.

L’émission vous a-t-elle permis de progresser en cuisine ?
Malheureusement, je n’ai jamais aussi mal mangé. Quand je rentre, je n’ai plus du tout envie de cuisiner. Et c’est là que l’on reconnaît les vrais passionnés. Après les épreuves, les candidats trouvent, eux, encore le courage de faire à dîner !