
En effet, les pères et les enfants offrent aux mamans, qui l’ont bien mérité, un voyage au bout du monde… A quoi vont ressembler ces vacances entre copines de village ? Et pendant ce temps-là, Comment les hommes vont-ils s’organiser sans leurs femmes ? Comment vont-ils s’occuper des enfants qui, à cette période de l’année, ne vont pas à l’école ? Comment les enfants vont-ils vivre ces instants de liberté d’été sans leurs mères ?
Pour la première émission d’“Une semaine sans les femmes”, nous avions découvert comment les hommes pouvaient se débrouiller seuls sans leurs femmes pendant une semaine. Pour ce deuxième numéro, nous suivrons les hommes, les enfants… Mais aussi les femmes entre elles…
Véronique Mounier nous en dit plus...
Le 8 mars dernier, France 2 nous offrait une journée de la femme particulière en diffusant “Une semaine sans les femmes”, présenté par Véronique Mounier. Un concept unique qui avait réuni pas moins de 3,7 millions de téléspectateurs et fait 14,1% de part d'audience. Les habitantes de Montrésor avaient déserté le village, laissant aux hommes le soin d’assurer les tâches ménagères. Suite au succès remarqué de ce premier volet, la chaîne renouvelle l’expérience, pour Des vacances pas comme les autres ! Direction Liessies, un petit village situé au cœur de l’Avesnois. Comment les hommes vont-ils gérer le quotidien et s’occuper des enfants pendant cette période estivale ? A quoi vont ressembler les vacances des femmes à Las Vegas ? Interview de Véronique Mounier, l’animatrice.
Pourquoi avoir accepté de participer à Une semaine sans les femmes ?
Le concept m’a plu immédiatement. Tout ce qui touche à la famille m’intéresse. J’aime aller voir comment se débrouillent les gens dans leur quotidien, avec leurs enfants. En outre, je trouve très excitant d’être là au début de nouvelles aventures, surtout quand on y croit. Et c’est justement une émission à laquelle j’ai tout de suite cru. Cela me rappelle le lancement de L’amour est dans le pré : tout le monde était perplexe, et on voit le résultat aujourd’hui !
Quels rapports entretenez-vous avec France 2 ?
J’ai toujours travaillé dans de très bonnes conditions, avec des personnes qui s’investissent beaucoup. Une semaine sans les femmes était un projet ambitieux et audacieux. Dès le départ, j’ai eu l’agréable impression que les gens comptaient sur moi, qu’ils avaient confiance en moi, que je n’étais pas juste un produit ou une animatrice que l’on met sur une émission, puis sur une autre… C’est d’autant plus satisfaisant qu’on tient compte de ma personnalité lorsqu’on me propose des programmes. Il y a une vraie cohérence quant à ma place et mon image au sein de la chaîne. C’est très motivant, cela donne envie de se dépasser !
Pensez-vous que le succès de la première édition a été dû en particulier à cette volonté de faire une télé du réel, sans éliminations, sans tournage 24 heures sur 24 ?
Bien sûr ! Rien n’est scénarisé ou superficiel. Les gens sont authentiques. La fin d’une certaine forme de téléréalité peut contribuer au succès de ces émissions. La télévision d’enfermement était une expérience incroyable, puis les programmes ont été galvaudés, véhiculant des valeurs négatives qui ne sont pas de bons exemples pour la jeune génération. D’une certaine manière, nous sommes les héritiers de Strip-Tease, avec une écriture moderne, adaptée à la télévision d’aujourd’hui (plus de montage, plus de participants).
Qu’a apporté le premier volet d’Une semaine sans les femmes ?
Cette expérience nous a permis d’aborder des faits de société : la place de la femme dans la famille, le rôle du père avec les enfants, la répartition des tâches au sein du foyer. C’est assez réconfortant de voir comment ça se passe chez les autres. Nous sommes tous concernés car nous vivons les mêmes choses, moi la première ! Mon époux a pris conscience de ce que je pouvais faire en une semaine avec les enfants et au niveau de l’intendance. Désormais, il lui arrive de faire la vaisselle ! Nous ne prétendons évidemment pas faire bouger les choses du jour au lendemain, mais l’émission a le mérite de poser des questions. Une semaine sans les femmes parle aussi d’amour. Les femmes manquent beaucoup à leurs époux. Avec ce programme, on revient à certaines valeurs qui me rassurent sur la société, il reste toujours extrêmement positif.
Stéphane Gillot, le réalisateur, vient du documentaire. Un vrai plus pour l’émission ?
Oui, car il est important d’être à l’écoute dans ce type de programme et de ne rien imposer. Il responsabilise son équipe et demande aux cadreurs de se faire les plus discrets possible afin que les gens oublient les caméras. C’est ainsi que nous réussissons à être dans une véritable observation. Précisons que Géry Leymergie est le nouveau rédacteur en chef.
Pouvez-vous nous en dire plus sur cette deuxième émission ?
Le premier volet nous a permis de constater que les hommes ne s’en sortaient pas si mal sur le plan domestique, et que nous, les femmes, ne les laissions pas beaucoup faire. Désormais, nous allons plus loin dans l’expérience : les papas auront leurs enfants toute la journée puisqu’en période estivale, il n’y a pas école ! L’enjeu de cette deuxième émission est de voir comment ils vont se rapprocher de leurs enfants. Ces hommes travaillent beaucoup et passent parfois à côté de moments extraordinaires.
Les femmes, elles, partent à Las Vegas…
Oui ! Quand nous leur avons annoncé leur destination, cela leur a semblé surréaliste ! Certaines n’avaient jamais quitté la région, ni même pris l’avion. Et certains couples ne s’étaient jamais « séparés »… Nous avons davantage suivies ces femmes. Nous avons recueilli leurs confidences sur leur vie de couple et leur ressenti à propos de cette expérience. Une troisième émission est en préparation : Une semaine sans électricité. Le concept : filmer des familles qui vont devoir vivre avec un minimum d’électricité. L’occasion de traiter des questions d’actualité comme les économies d’énergie ou le nucléaire.
Comment s’est passé le tournage à Liessies ?
Nous avons été merveilleusement bien accueillis par les gens du Nord. Ce sont des personnes extrêmement généreuses, qui nous ont beaucoup donné. Le premier contact avec les Laetitiens a été très facile. Ils sont pudiques, mais nous ont tout de suite ouvert leur cœur et leur vie. Ils étaient dans l’émotion dès le départ. Pourtant, ce n’est pas évident de montrer ses sentiments quand vous avez une caméra de télévision à la maison ! L’expérience est forcément différente de la première puisque c’est une autre culture, une autre façon de vivre, et nous avons eu affaire à d’autres personnalités. Tous étaient enthousiastes à l’idée d’y participer. Nous ferons une avant-première en leur compagnie avant la diffusion sur France 2, ce sera l’occasion de les revoir ! De vrais liens se sont créés, c’est une très belle expérience.