Depuis plus de 20 ans, France 2 a été une chaîne pionnière dans le traitement des faits divers.
Fort de cet héritage, France Télévisions crée un nouveau rendez-vous original et innovant. Son ambition : révéler les secrets des plus grandes énigmes criminelles, mais aussi raconter à travers le prisme du fait divers l’évolution de la société française et de ses institutions judiciaires.
Ce nouveau magazine, présenté par Marie Drucker, s’intéresse aux « Cold case ». Des affaires classées, réputées insolubles, qui ont parfois résisté près de 50 ans à la ténacité des enquêteurs avant qu’un indice oublié, un témoignage inespéré ou une expertise scientifique innovante permette d’en confondre les coupables.
Aux côtés de Marie Drucker, le criminologue Alain Bauer, apporte sur chaque affaire un éclairage technique, psychologique, sociologique ou historique pour comprendre les procédés mis en œuvre au cours de l’enquête, mais aussi ses enjeux et ses répercussions.
Chaque fait divers raconte non seulement l’évolution des méthodes d’enquête des services de police et de gendarmerie, mais aussi une époque, un milieu, une région, un contexte historique ou social. A travers le récit des crimes et de leur résolution, Au bout de l’enquête écrira chaque samedi une page méconnue de l’histoire de la société française.
Un soin tout particulier est apporté à la qualité du récit et de la mise en images. Le magazine s’appuie en outre sur l’expertise et la rigueur d’une équipe rédactionnelle aguerrie, spécialiste de l’analyse et du décryptage des faits divers.
L'Affaire Martine Escadeillas
8 décembre 1986 à Ramonville-Saint-Agne près de Toulouse. Martine Escadeillas, une secrétaire de 24 ans, ne donne plus de nouvelles à ses proches. Sa porte est restée ouverte, le petit déjeuner n’est pas débarrassé sur la table. Mais dans l’appartement, aucune trace de la jeune femme. Très vite, les policiers découvrent du sang dans la cage d’escalier de l’immeuble, puis dans une cave dont le sol a été recouvert d’une bâche en plastique. Mais pas de corps… Soupçonné, son compagnon Thierry a un alibi. Il était à son travail au moment de la disparition.
Au fil des mois, l’affaire s’enlise. Il faut dire que les enquêteurs gèrent en parallèle la tornade médiatique de l’affaire du tueur en série Patrice Alègre. En 97, celui-ci est interrogé sur la disparition de Martine Escadeillas. Elle fréquentait le bar Le Santa Fe, à Toulouse, dont il était un des habitués. Mais cela ne donne rien. La famille de la victime continue de se battre : régulièrement, elle fait ressortir l’affaire dans les médias, notamment dans l’émission Témoin numéro un en 95. Cela permet de relancer l'enquête mais une nouvelle fois sans résultat. Un non-lieu est prononcé en 2008.
La relance des investigations
En 2016, 30 ans après les faits, coup de théâtre ! Les enquêteurs reçoivent une lettre signée d’une ancienne amie de Martine. Elle désigne un homme qui était dans l'entourage de la victime.