8 décembre 1986 à Ramonville-Saint-Agne près de Toulouse. Martine Escadeillas, une secrétaire de 24 ans, ne donne plus de nouvelles à ses proches. Sa porte est restée ouverte, le petit déjeuner n’est pas débarrassé sur la table. Mais dans l’appartement, aucune trace de la jeune femme. Très vite, les policiers découvrent du sang dans la cage d’escalier de l’immeuble, puis dans une cave dont le sol a été recouvert d’une bâche en plastique. Mais pas de corps… Soupçonné, son compagnon Thierry a un alibi. Il était à son travail au moment de la disparition.
Au fil des mois, l’affaire s’enlise. Il faut dire que les enquêteurs gèrent en parallèle la tornade médiatique de l’affaire du tueur en série Patrice Alègre. En 97, celui-ci est interrogé sur la disparition de Martine Escadeillas. Elle fréquentait le bar Le Santa Fe, à Toulouse, dont il était un des habitués. Mais cela ne donne rien. La famille de la victime continue de se battre : régulièrement, elle fait ressortir l’affaire dans les médias, notamment dans l’émission Témoin numéro un en 95. Cela permet de relancer l'enquête mais une nouvelle fois sans résultat. Un non-lieu est prononcé en 2008.
La relance des investigations
En 2016, 30 ans après les faits, coup de théâtre ! Les enquêteurs reçoivent une lettre signée d’une ancienne amie de Martine. Elle désigne un homme qui était dans l'entourage de la victime.