"C dans l'air" vendredi 2 juin 2023 : les invités reçus par Axel de Tarlé sur France 5

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL vendredi 2 juin 2023 2192
"C dans l'air" vendredi 2 juin 2023 : les invités reçus par Axel de Tarlé sur France 5

Axel de Tarlé vous donne rendez-vous ce vendredi 2 juin 2023 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Axel de Tarlé reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce vendredi 2 juin 2023, Axel de Tarlé recevra Justine Atlan, directrice de l’association e-Enfance.

Lindsay avait 13 ans et était scolarisée au collège Bracke-Desrousseaux de Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais. Elle s'est suicidée dans la soirée du 12 mai à son domicile. Elle était harcelée depuis de nombreux mois et sa mère avait alerté l'Education nationale. Quand les notes de Lindsay ont commencé à chuter, sa mère a réagi, entre rendez-vous chez le psychologue et signalements aux services académiques. "J'ai même écrit au président de la République !", admettra la grand-mère de l'adolescente, qui avait trouvé en février une lettre d'adieu de Lindsay sous son lit. Selon le rectorat, une "première situation de harcèlement" avait été signalée, "traitée par l'établissement". Cette alerte avait d’ailleurs débouché sur "une commission harcèlement et les sanctions adéquates avaient été prononcées".

Une information judiciaire a été ouverte le 20 mai. Quatre mineurs ont été mis en examen pour "harcèlement scolaire ayant conduit au suicide" et une personne majeure a été mise en examen pour "menaces de mort".

Le ministre de l’Education Pap Ndiaye a réagi sur ce drame estimant que "le harcèlement à l'école est un fléau que nous devons combattre collectivement : pour le bien-être de nos élèves, pour leur sécurité, pour le vivre-ensemble."

Alors que près d’un million d’enfants sont victimes de harcèlement scolaire chaque année, soit 2 à 3 élèves par classe, le ministre de l’Éducation a annoncé quelques mesures sur le sujet à la mi-avril. Un dispositif de prévention, le programme pHARe, expérimenté depuis 2019 dans les écoles élémentaires et les collèges de six académies va être "généralisé en direction des lycées à la rentrée prochaine". Ce programme consiste à former les adultes, à avoir des élèves ambassadeurs, à créer des procédures pour faire cesser les situations de harcèlement.

Le ministre a d’ailleurs annoncé vouloir rendre possible l’exclusion d’élèves harceleurs, avec l’accord des maires et "indépendamment de l’avis des parents".

Justine Atlan, directrice de l’association e-Enfance, reviendra sur les responsabilités ayant conduit au suicide de la collégienne Lindsay et sur les défis pour stopper le fléau du harcèlement scolaire, largement accentué avec le cyberharcèlement.

17:45 "C dans l'air"

Axel de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les invités :

Emmanuel Duteil, directeur de la rédaction L’Usine Nouvelle.

Pascale Hébel, directrice associée chez C-Ways, spécialiste des questions de consommation.

Olivia Detroyat, journaliste économique au Figaro, spécialiste de la grande distribution.

Flavien Neuvy, économiste, directeur de l’Observatoire Cetelem.

Le thème de l'émission : Prix : ça baisse... vraiment ?

L'inflation a ralenti en mai en France, à 5,1 % sur un an, après avoir atteint 5,9 % en avril et plus de 6 % en début d'année, selon la première estimation de l'Insee dévoilée ce mercredi. Un léger reflux en raison essentiellement de la baisse des prix de l’énergie, 2 % sur un an en mai, contre 6,8 % en avril, salué mercredi par le ministre de l’Economie. "C'est la première fois depuis plusieurs mois que nous voyons que l'inflation ralentit en France", a déclaré Bruno Le Maire. "Nous avons toujours indiqué avec le gouvernement qu'à l'entrée de l'été nous verrions l'inflation ralentir, nous y sommes, l'inflation ralentit, et il y a un certain nombre de prix qui vont commencer à baisser." Depuis plusieurs semaines, le locataire de Bercy répète en effet anticiper un pic de l'inflation à la mi-2023, après avoir maintes fois avancé, à tort, cette promesse depuis un an.

Cette fois la baisse constatée est supérieure à celle qui était anticipée par l'Insee dans sa dernière note de conjoncture, publiée début mai. L'institut prévoyait une inflation à + 5,7 % en mai et + 5,4 % en juin sur un an. Le niveau de l'indice le mois prochain dépendra en partie de l’évolution des prix dans l’alimentation qui s’ils ont eux aussi ralenti, ont néanmoins encore connu une inflation de 14,1 % en mai, après avoir atteint 15 % en avril. Des denrées alimentaires aujourd’hui dans le viseur de Bercy. Car si les prix des matières premières, comme le blé, ne cessent de chuter, la répercutions dans les rayons tardent à se faire ressentir. Il est temps "d’accélérer la baisse", a lancé Bruno Le Maire. Pour le ministre, "les distributeurs ont tenu leur engagement", en acceptant de mettre en place le "trimestre inflation". Les grandes surfaces ont d'ailleurs accepté de prolonger la mesure au-delà du 1er juin. Au tour des industriels de fournir des efforts, et vite. Car si rien ne bouge dans les prochains jours, le ministre de l'Économie et Olivia Grégoire, chargée du Commerce, se disent prêts à actionner le levier fiscal : ils pourraient subir une taxe exceptionnelle dans le projet de loi de finances 2024.

En attendant, la flambée des prix se fait toujours sentir dans le budget des ménages. Ainsi d’après le dernier rapport du Crédoc 16 % des Français déclarent ne pas assez manger (+ 4 % en cinq mois), 45 % de manger suffisamment mais pas tous les aliments qu’ils souhaiteraient, et 41 % ont le sentiment de se restreindre sur les dépenses alimentaires. La consommation alimentaire baisse (-1,8% en avril, -2,4% en mars) et certaines communes, comme Denain, ont décidé de donner un coup pouce au pouvoir d’achat de leurs habitants, en distribuant des chèques cadeaux à utiliser dans les magasins de la ville. Mais au niveau national, la précarité alimentaire progresse, l’association Les Restos du Cœur le constate chaque jour.

Paradoxalement, la série des week-ends fériés prolongés a encore permis aux hôtels, campings, restaurants de faire le plein et la période estivale s’annonce aussi dynamique selon les professionnels du secteur. Avec l’inflation "les gens se sont adaptés : 30 % ont sécurisé leur séjour en réservant dès février. Les 25 % qui ont un budget plus restreint vont moins loin, moins longtemps ou misent sur la dernière semaine d’août, moins chère" explique Didier Arino, directeur du cabinet conseil Protourisme. Un secteur qui a l’approche de l’été cherchent néanmoins toujours activement à recruter des saisonniers. En France, il resterait 200.000 postes à pourvoir dans l’hôtellerie-restauration.

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le vendredi, 02 juin 2023 17:58
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