Au cours de ce reportage a été présentée une intervention de services médicaux portant secours au mari de la plaignante, à son domicile, alors qu’elle n’avait pas donné son consentement à la diffusion de ces images.
En procédant ainsi, la chaîne a méconnu, d’une part, l’article 9 du Code civil qui reconnaît à chacun le droit au respect de la vie privée, et, d’autre part, l’article 2-3-4 de sa convention qui stipule que l’éditeur « respecte les droits de la personne relatifs à sa vie privée, son image (…) [et qu’il] veille en particulier à ce que le témoignage de personnes sur des faits relevant de leur privée ne soit recueilli qu’avec leur consentement éclairé ».