Agnetz (Oise), le 4 novembre 2019. Le corps sans vie de Roger Matassoli, un curé à la retraite, est découvert un crucifix enfoncé dans la gorge. La scène est d’autant plus choquante que le père Matassoli était une figure appréciée et respectée dans la région.
Dans cette affaire, il y a un suspect tout trouvé : un jeune homme de 19 ans, prénommé Alexandre, interpellé le jour même au volant du véhicule de la victime. À première vue, l’adolescent n’aurait aucune raison de s’en être pris au prêtre, un ami de la famille qu’il considérait presque comme un deuxième père. Seulement, la mère du suspect a remarqué que depuis quelques mois, au fil des visites chez « Monsieur le curé », son fils pourtant si jovial s’était peu à peu replié sur lui-même jusqu’à se murer dans le silence. Elle ne se doutait pas une seconde de ce que cela pouvait cacher…
Pourtant, le père Matassoli, au cours des dizaines d’années durant lesquelles il a exercé dans le petit village de Saint-André-Farivillers, a été accusé d'abus sexuels par plusieurs de ses anciens enfants de chœur, âgés de 6 à 14 ans au moment des faits. Mais malgré les plaintes déposées auprès de la police, et les signalements à la hiérarchie de l’Église catholique, l’homme est toujours passé à travers les mailles du filet…
"Enquêtes criminelles" reviendra ensuite sur la mort en janvier 2014 de Francis Montmaud, 59 ans, au Vieux-Collège de Magnac-Laval (Haute-Vienne), un internat dont il était le surveillant de nuit. Pour les gendarmes en charge de l’enquête, le meurtrier serait forcément l’un des sept internes, âgés de 13 à 16 ans, présents cette nuit-là. Il faut dire que le profil des pensionnaires ne plaide pas en leur faveur : le Vieux-Collège est un centre éducatif qui accueille des adolescents retirés à leur famille. Seulement, faute d’éléments incriminants, l’affaire est classée sans suite au bout de 4 ans.
Alors Colette et Françoise, deux sœurs de la victime, vont mener leurs propres investigations et découvrir que les gendarmes ont peut-être négligé certaines pistes…
