C dans l'air jeudi 2 mai 2024 : les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL jeudi 2 mai 2024 690
C dans l'air jeudi 2 mai 2024 : les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

Caroline Roux vous donne rendez-vous ce jeudi 2 mai 2024 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro du magazine “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce jeudi 2 mai 2024, Caroline Roux reçoit Stéphane Faure, journaliste, auteur de « 4000 km », chez Grasset.

17:45 "C dans l'air"

Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : 

Anthony Bellanger, éditorialiste à France Info TV spécialiste des questions internationales.

Louis Hausalter, journaliste politique au Figaro.

Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique à France Télévisions.

Gilles Finchelstein, secrétaire général de la Fondation Jean Jaurès et directeur des études chez Havas.

Sonia Driddi, journaliste correspondante aux États-Unis.

Le thème de l'émission : Universités : quand la fièvre gagne...

Aux États-Unis, la mobilisation pro-palestinienne qui avait commencé à l'université Columbia de New York s'est désormais propagée à environ 85 campus dans le pays, tandis que près de 800 étudiants ont déjà été arrêtés. Le campus de UCLA, à Los Angeles, a notamment été le théâtre de violentes émeutes dans la nuit de mardi à mercredi entre manifestants pro-palestiniens, contre-manifestants venus en découdre et policiers anti-émeutes. Si Joe Biden se tient pour l'instant à l'écart du débat, la Maison Blanche a condamné hier "le petit pourcentage d'étudiants qui provoquent du désordre".

En France, après Sciences Po et La Sorbonne, c'est désormais dans les Instituts d'étude politique que certains étudiants réclament des comptes à leur administration. À Paris, les étudiants de Sciences Po participaient aujourd'hui à une réunion publique avec l'administration pour tenter de trouver une manière de résoudre la crise. Au cœur des revendications étudiantes, les partenariats de Sciences-Po avec quatre universités israéliennes. Certains estiment que l'école française finance indirectement la guerre à Gaza, tandis que d'autres considèrent que ces partenariats n'ont rien à faire dans le débat. De son côté, l'école a coupé court aux négociations sur ce point : "Les partenariats avec les universités sont les derniers ponts à couper. Nous devons respecter la pluralité comme nous respectons tous ces gens avec qui nous travaillons", a déclaré Arancha Gonzalez, directrice de l’école d’affaires internationales de Sciences Po.

Ces derniers jours, plusieurs élus de La France insoumise se sont affichés avec les étudiants manifestant devant Sciences Po. Hier, c'est une nouvelle polémique qui a visé le groupe d'élus. Alors que des milliers de Français manifestaient pour la traditionnelle fête du Travail du 1er mai, à Lille, le candidat socialiste aux élections européennes Raphaël Glucksmann a dû être exfiltré de la manifestation après avoir été visé par des jets de peinture. Immédiatement, le candidat de gauche a accusé les Insoumis d'être à la manœuvre : "Ces attaques sont le résultat de mois de haine et de calomnies savamment orchestrées par les Insoumis et d’autres". De leur côté, La France insoumise réfute : "Respectez vos adversaires en apprenant à les reconnaître", a tweeté sur X Jean-Luc Mélenchon. Une chose est sûre, à deux mois des élections européennes, ce nouvel incident entre deux gauches irréconciliables fait le jeu du RN qui creuse l'écart dans les sondages. Jordan Bardella est désormais crédité de 32% des suffrages contre 15,5% pour Renaissance et 12% pour Raphaël Glucksmann.

Et l'extrême droite n'inquiète pas seulement en France. Lundi, en Italie, quelque 1 500 manifestants ont été aperçus faisant le salut fasciste, proche du salut nazi, dans les rues de Milan lors d’une commémoration de la mort du militant néofasciste Sergio Ramelli. Une semaine plus tôt, une autre mobilisation dans un cimetière de Milan célébrait l'héritage du dictateur Benito Mussolini, tandis que des centaines de personnes avaient été filmées en train de faire des saluts fascistes en janvier, lors d'un rassemblement d'extrême droite à Rome. Si la justice italienne a annoncé l'ouverture de plusieurs enquêtes concernant ces faits, la recrudescence d'actions de groupuscules fascistes italiens interroge depuis que la dirigeante d'extrême droite Georgia Meloni est arrivée au pouvoir en 2022.

Les mouvements pro-palestiniens peuvent-ils bloquer les universités françaises ? Après un nouvel incident lors du 1er mai, les socialistes et La France insoumise sont-ils irréconciliables ? Et faut-il s'inquiéter de la banalisation des rassemblements d'extrême droite en Italie ?

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le jeudi, 02 mai 2024 16:02
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