17:30 L'invité de "C dans l'air"
Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce jeudi 20 juin 2024, Caroline Roux recevra : Marion Van Renterghemran, grand reporter, chroniqueuse à L'Express et auteure de “Le piège Nord Stream”.
Alors que la France est en pleine campagne législative, l’Europe semble inquiète des conséquences économiques de cette élection. Hier, Bruxelles a ouvert une procédure pour déficit excessif à l’encontre de 7 pays dont la France. Les programmes pour ces législatives sont pour certains coûteux. Jordan Bardella a expliqué qu’il baissera la contribution de la France à l'Europe de 2 milliards et qu’il imposera la baisse de la TVA sur l'énergie.
Il y a quelques semaines, d’autres pays en Europe ont fait face à une montée de l’extrême droite. En Espagne le parti d'extrême droite a obtenu 7 sièges, le double par rapport à 2019. Aux Pays-Bas, l’extrême droite est en seconde position. En Italie, le parti de Giorgia Meloni est arrivé en tête et a obtenu un meilleur résultat qu’aux législatives de 2022. En Autriche, le parti d'extrême droite est aussi arrivé en 1ère position. Au même titre que la France, l’Allemagne a aussi essuyé une lourde défaite lors de ces élections. La coalition d’Olaf Scholz est arrivée en troisième position, après la droite et l'extrême droite. Pour Marion Van Renterghem, grand reporter, chroniqueuse à L'Express, "l'Europe fait face à un renversement du système démocratique libéral et parlementaire". Selon elle, "la France a déjà perdu de sa puissance dans l'UE, dans le monde et sur les marchés. Elle renvoie l'image d'un pays instable et imprévisible".
Après des élections européennes qui ont abouti à une crise politique en France suite à un score du RN record et une dissolution de l'Assemblée nationale, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a déclaré suivre la montée des partis d’extrême-droite en Europe "avec attention".
Marion Van Renterghem reviendra sur les différentes conséquences que pourraient essuyer l’Union européenne après les élections législatives françaises.
17:45 "C dans l'air"
Axel de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Bruno Jeudy, directeur délégué et éditorialiste de La Tribune Dimanche.
Nathalie Mauret, journaliste politique pour le Groupe de presse régionale Ebra.
Nicolas Bouzou, économiste, directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès, chroniqueur à L’Express.
Mathieu Plane, économiste à l'OFCE - Observatoire Français des Conjonctures Économiques.
Le thème de l'émission : Programmes : des promesses... et des questions
A dix jours du premier tour des élections législatives, l’heure est à la confrontation des projets. Le Premier ministre a dévoilé ce matin lors d’une conférence de presse les mesures phares du programme de la coalition présidentielle réunie sous la bannière "Ensemble pour la République" : baisse de 15 % de la facture d'électricité cet hiver, indexation des pensions retraites sur l’inflation, généralisation de la semaine de 4 jours, revalorisation de la prime Macron, mise en chantier de 14 nouveaux réacteurs nucléaires, budget militaire doublé d’ici 2030… Gabriel Attal en a profité aussi pour défendre le bilan de la majorité en matière de baisse d'impôts depuis 2017 et de s’attaquer au programme de ses opposants, dénonçant "le brouillard" du Rassemblement national et la "compromission" du Nouveau Front populaire.
Les différents chefs de parti et de coalition étaient, quant à eux, rassemblés au Medef pour des auditions devant les organisations patronales destinées à présenter le programme économique de chaque camp. C'est l'ancien Premier ministre Edouard Philippe, pour Horizons qui a ouvert la série d'auditions, en redisant son attachement, sur le plan économique, à la politique en faveur des entreprises déployée par l'actuelle majorité présidentielle. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, pour le camp présidentiel, a estimé que "la marge de manœuvre budgétaire de la France est nulle", et a qualifié les programmes du nouveau Front populaire et du Rassemblement national de "programmes délirants et à contretemps de la situation des finances publiques".
Pour Le RN, Jordan Bardella et Eric Ciotti ont défendu ensemble leur programme commun et fustigé la "déraison budgétaire" du gouvernement. Le Nouveau Front populaire avait choisi Eric Cocquerel et Boris Vallaud, le député LFI président de la commission des finances et le président du groupe socialiste dans l’Assemblée dissoute. Ces derniers ont demandé "un effort de patriotisme économique" aux milliardaires et ont réfuté "une explosion des déficits" pour financer leur programme.
Décryptage des programmes économiques avec nos experts ce soir dans C dans l'air.
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