"C dans l'air" jeudi 26 septembre 2024, les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL jeudi 26 septembre 2024 1185
"C dans l'air" jeudi 26 septembre 2024, les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

Caroline Roux vous donne rendez-vous ce jeudi 26 septembre 2024 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce jeudi 26 septembre 2024, Caroline Roux recevra : Ingrid Kragl, directrice de l’information chez l'ONG Foodwatch.

Après avoir porté plainte contre Nestlé en janvier pour avoir purifié illégalement de l’eau contaminée pour continuer de la vendre, le tribunal d’Epinal s’est prononcé le 10 septembre dernier : la multinationale est contrainte de payer une amende mais ne sera pas jugée. Malgré cette décision, l'ONG Foodwatch a déposé 2 nouvelles plaintes ce mercredi pour obtenir qu’un juge d’instruction se penche sur les pratiques présentées comme frauduleuses du géant Nestlé et du groupe Sources Alma concernant le traitement de leurs eaux en bouteilles.

L’association s’interroge aussi sur "la complaisance de l’État dans cette affaire" qui "pose la question de sa responsabilité". Déjà en janvier suite aux premières plaintes de Foodwatch, Nestlé avait demandé au gouvernement de lui accorder la permission d’utiliser les filtres les plus puissants qui lui avait alors accordé une forme de dérogation en affirmant que “l’absence de norme interdisant explicitement ce niveau de filtration”. L’ONG a donc publié en juillet dernier un rapport d’audit à l’égard des autorités françaises. Le rapport pointe du doigt leur manque de transparence à l’égard des consommateurs et consommatrices mais aussi des pays voisins et de la Commission.

Ingrid Kragl, directrice de l’information chez l'ONG Foodwatch reviendra sur le scandale des eaux minérales en bouteille.

17:45 "C dans l'air"

Axel de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : 

Dominique Seux, éditorialiste aux Echos.

Lucie Robequain, directrice de la rédaction de La Tribune dimanche.

Corinne Lhaïk, journaliste à L’Opinion.

Stéphanie Villers, économiste.

Isabelle Ory en (duplex), correspondante à Bruxelles pour L’Express et RTS.

Le thème de l'émission :

Déficit : c’est encore pire que prévu…

Cela dérape encore. Le gouvernement a reconnu hier que la situation des finances publiques est plus dégradée que prévu et que si rien n’est fait, le déficit public risque de dépasser 6 % du PIB cette année, contre 5,6 % encore estimés en juillet par le Trésor. Dit autrement, en six ans, entre 2017 et 2023, les dépenses publiques ont augmenté de 300 milliards d’euros, les recettes publiques de 220 milliards d’euros et le déficit est désormais proche de 180 milliards d’euros. La dette, elle, s’est alourdie de plus de 1000 milliards d’euros depuis 2017 et avec la remontée des taux d'intérêt son remboursement sera bientôt le premier poste de l’Etat devant l’Education nationale.

Sous la Ve République un tel dérapage des comptes publics, hors période de crise et de récession, ne s’est jamais produit. Alors comment l’expliquer ? Pourquoi de tels écarts entre les prévisions et la réalité ? En 2023, le déficit public était déjà sorti des clous, à 5,5 % du PIB contre 4,9 % anticipés. L'Etat avait attribué en début d'année ce dérapage à des recettes fiscales de 21 milliards d'euros plus faibles qu'espéré l'an dernier. Ce qui a valu à la France d'être épinglée, ainsi que six autres pays européens, pour déficit excessif par Bruxelles. Après avoir obtenu ces derniers jours un report, la France est désormais tenue de présenter un plan de réduction du déficit public fin octobre. Et la tâche promet d'être ardue.

Pour renouer avec la règle des 3 % de déficit maximum d’ici 2029, il va falloir trouver au moins 20 milliards d’économies par an. Que compte faire le nouveau gouvernement ? Auditionné jeudi devant la Commission des Finances de l'Assemblée nationale, le ministre du Budget a confirmé qu'il présenterait le projet de budget pour 2025 "dans deux semaines" devant le Parlement, soit le 9 octobre prochain. Il a par ailleurs indiqué que le rétablissement des comptes publics passera "prioritairement" par une baisse des dépenses. Se disant néanmoins ouvert à un débat sur une hausse de la fiscalité s’« il répond à une problématique de justice fiscale", il a exclu une "augmentation d'impôts généralisée", car "on ne touche pas aux gens modestes et au travail et aux classes moyennes".
Après sept années de baisses d’impôts, le Premier ministre Michel Barnier avait évoqué dimanche de possibles hausses d'impôts ciblées sur les contribuables les plus fortunés et les grandes entreprises.

Alors quels impôts ont été supprimés ou baissés sous la présidence Macron ? quelles entreprises pourraient être mises à contribution ? Comment l’exécutif compte-t-il faire des économies ? Michel Barnier présentera les pistes privilégiées pour redresser les comptes le 1er octobre lors de son discours de politique générale, son premier test politique devant le Parlement avant celui du budget. Mais d’ores et déjà les tractations vont bon train. Le nouveau garde des Sceaux Didier Migaud a affirmé lundi soir qu’il allait «se battre » contre une coupe de 500 millions d’euros. "Il est nécessaire qu’on ait une justice qui ait les moyens de fonctionner" a affirmé le ministre confronté à plusieurs dossiers sensibles, à commencer par la questions des OQTF ou la justice des mineurs. Les agents de la protection judiciaire de la jeunesse manifestaient encore, il y a quelques jours, pour dénoncer leur manque cruel de moyens.

Si le budget de la Justice a été en constante augmentation ces dernières années (9,3 milliards d’euros en 2023), avec 0,21 % de son PIB consacrée au système judiciaire, la France demeure dans le bas du classement de l’Europe dont la médiane européenne se situe à 0,3 %. Le pays avec 11,2 juges professionnels pour 1 000 habitants est très en dessous de la moyenne européenne (17,6). L’Allemagne en compte 2 fois plus avec 25 juges.

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le jeudi, 26 septembre 2024 15:59
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