17:30 L'invité de "C dans l'air"
Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce mardi 1er octobre 2024, Caroline Roux recevra : Elena Volochine, grand reporter, ancienne correspondante en Russie et auteure de "Propagande - L’arme de guerre de Vladimir Poutine".
Dans une vidéo publiée hier, Vladimir Poutine a assuré que "tous les objectifs fixés seront atteints" en Ukraine, estimant que "la vérité est de notre côté". Il s’est d’ailleurs félicité de l'annexion de 4 régions ukrainiennes et a salué un "événement fatidique" qui s'est imposé il y a 2 ans pour protéger, selon lui, les habitants russophones de ces régions ukrainiennes contre une "dictature néonazie" et un "nationalisme radical".
Elena Volochine s’est penchée sur cette “Propagande - L’arme de guerre de Vladimir Poutine”, dans son nouvel ouvrage publié aux éditions Autrement. Grand reporter, vidéaste et réalisatrice, elle a été, entre 2012 et 2022, correspondante en Russie et revient justement aux origines de cette propagande qui imprègne aujourd’hui l’espace public et infiltre tous les domaines de la société. Elle évoque la propagande à l'école, comment Vladimir Poutine réécrit l’histoire de la Russie et réhabilite Saline pour en faire aux yeux des Russes non pas le tyran mais un héros. À l’école, on apprend à la jeunesse que la Russie serait victime d’un complot de l’Occident dans le but de valoriser le sentiment patriotique et d’empêcher toute contestation interne.
Elena Volochine, grand reporter, ancienne correspondante en Russie et auteure de "Propagande - L’arme de guerre de Vladimir Poutine", publié aux éditions Autrement, reviendra sur cette propagande, à la fois l’une des causes du conflit et son arme la plus efficace.
17:45 "C dans l'air"
Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Christophe Barbier, éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur.
Caroline Michel-Aguirre, grand reporter au service politique du Nouvel Obs.
Astrid de Villaines, productrice, présentatrice de Sens politique sur France Culture.
Fanny Guinochet, éditorialiste économique à France Info et La Tribune.
Le thème du magazine :
À partir de 15 heures devant une Assemblée sans majorité, le Premier ministre va prendre la parole pour détailler ses priorités et la méthode qu'il compte appliquer depuis Matignon. Un discours de politique générale très attendu près de quatre semaines après sa nomination par Emmanuel Macron. Plusieurs partis, y compris au sein du camp présidentiel, ont déjà mis en garde Michel Barnier contre des "lignes rouges" qu'il ne devrait pas franchir sous peine de perdre leur soutien, voire de déclencher le vote d'une motion de censure. Le chef du gouvernement va donc devoir donner des gages à sa coalition hétéroclite et présenter des solutions pour redresser les finances publiques. Le déficit dépasse les 6 % du PIB cette année. Pour tenter de remettre les comptes à l'endroit, lui-même parle depuis plusieurs jours de justice fiscale en taxant notamment les plus fortunés et les grandes entreprises mais aussi de la nécessité de faire des économies.
Depuis sa prise de fonction, Michel Barnier a également fait de l'immigration l'un des axes majeurs de sa politique. "On va faire des choses pratiques pour limiter et maîtriser l'immigration qui devient souvent insupportable et qui conduit à ne pas bien accueillir ceux qu'on accueille chez nous", a-t-il prévenu sur France 2, le 22 septembre dernier. Nul doute que cette question sera de nouveau abordée cet après-midi devant les parlementaires et que ses propos sur l'Etat de droit seront scrutés alors que Bruno Retailleau, le nouveau ministère de l'Intérieur, a déclenché une polémique ce week-end après des déclarations sur LCI et dans le JDD. En affirmant d’abord que "l’immigration n’est pas une chance" et en estimant ensuite que "l’État de droit, ça n’est pas intangible ni sacré". La gauche mais aussi une partie du bloc présidentiel, dont plusieurs membres sont au gouvernement, ont vivement dénoncé ces déclarations. La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a par exemple rappelé que l'Etat de droit "protège[ait] notre démocratie", se disant "inquiète" des propos de l'ancien patron des sénateurs LR. Le député MoDem Erwan Balanant a, de son côté, appelé le chef du gouvernement à "recadrer" son ministre de l’Intérieur. Avant de prévenir : "Le peuple souverain sans l’État de droit, c’est la dérive immédiate vers le populisme et le rêve des extrêmes".
Une avalanche de réactions qui a poussé Bruno Retailleau à publier un communiqué ce mardi matin. "Bien sûr qu’il ne peut y avoir de démocratie sans État de droit, sans que la puissance publique ne respecte le droit et les libertés. C’est là le fondement de notre République" a-t-il écrit. Avant de marteler, à nouveau, son ambition réformatrice : "Lorsque les textes en vigueur ne garantissent plus tous les droits - à commencer par le premier d'entre, le droit d’être protégé -, ils doivent évoluer, dans le plein respect des institutions de notre République". Puis l’ex-chef de file des sénateurs Les Républicains a assuré que c’est «ce que nous ferons sous l'autorité du Premier ministre".
Alors qu’est-ce qui se dessine ? Quelle politique en matière d’immigration ? Comment l’exécutif compte-t-il boucler le budget 2025 ? Hausse de la fiscalité, coups de rabot… Est-ce le tournant de la rigueur ?
Le sujet vous questionne ?
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