17:30 L'invité de "C dans l'air"
Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce mardi 5 novembre 2024, en direct de New-York, Caroline Roux recevra : François Noudelmann, professeur de philosophie et de littérature à New York University, auteur de « Peut-on encore sauver la vérité ? ».
Grossièretés, fake news, outrances… À moins de deux semaines du scrutin, l’ex-chef de l’Etat est en roue libre, rejoint par son allié milliardaire Elon Musk. Reste à savoir si cela séduira les indécis.
Dans tout autre pays démocratique, ces sorties lui vaudraient aussitôt l’opprobre général, si ce n’est des sanctions. Aux Etats-Unis, ça passe. Sa base adore ça et en réclame toujours plus, trop heureuse de voir l’establishment moqué, voire traîné dans la boue.
L'invité de C dans l'air reviendra sur l’influence de ces fakes news dans cette dernière ligne droite …
17:45 "C dans l'air"
Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Loïc de la Mornais, grand reporter pour "Envoyé spécial" sur France 2, ancien correspondant à Washington.
Olivier Piton, avocat, essayiste.
Amy Greene, politologue.
Maurin Picard, correspondant à New York pour Le Soir.
Roger Cohen (en duplex du Colorado), éditorialiste au New York Times.
Claire Meynial (en duplex de Pennsylvanie), grand reporter pour Le Point.
Le thème du magazine :
Ce mardi 5 novembre est le jour final pour le vote de l’élection présidentielle américaine. Les bureaux de vote ont ouvert partout aux Etats-Unis et des millions de personnes vont ajouter leurs voix aux plus de 80 millions de bulletins déjà déposés de manière anticipée ou envoyés par voie postale. Qui de Kamala Harris ou Donald Trump sera le 47e président ? Les sondages sont incapables de le dire à la fin de cette campagne d'une tension inouïe, indécise jusqu'à la dernière minute.
Alors dans les dernières heures, les deux candidats ont maintenu un rythme frénétique et tenus leurs derniers meetings dans les États clés. Pour Kamala Harris à Philadelphie en Pennsylvanie. Devant des milliers de partisans, la démocrate a battu le rappel. « Ceci pourrait être une des élections les plus serrées de l’histoire. La moindre voix compte », a averti Kamala Harris. Un peu avant, Lady Gaga était montée sur la scène pour appeler les électrices à voter pour la vice-présidente. "Pendant plus de la moitié de l’histoire de ce pays, les femmes n’avaient pas de voix […] mais demain, les femmes participeront à la prise de cette décision", a déclaré au piano la chanteuse sous les applaudissements de nombreux jeunes et de nombreuses femmes notamment. Deux électorats que les démocrates ont séduit dans cette campagne très genrée où il fut beaucoup question du droit à l’IVG et d’immigration.
Les intentions de vote des Américains révèlent en effet un écart inédit entre hommes et femmes dans le scrutin présidentiel. Une majorité d’hommes voterait Trump et une majorité de femmes voterait Kamala Harris. Nous sommes allés à la rencontre de la communauté des mormons de l’Arizona qui représente 7 % de l’électorat de l’État. Des voix traditionnellement acquises au parti républicain, mais cette année une partie d’entre elles ont décidé de se tournent vers Kamala Harris, dégoûtées par les outrances de Donald Trump.
Le républicain de son côté veut sa revanche après la défaite de 2020. Il a donc décidé de terminer sa campagne au même endroit qu’en 2016, quand il avait été élu. Donald Trump était à Grand Rapids dans le Michigan, un autre État clé où pour ses supporteurs il n’y pas de doute possible : la Maison Blanche est à portée de main et tout autre résultat ne sera que douteux. Des partisans de Donald Trump qui n’ont pas accepté la victoire de Joe Biden en 2020 et agitent des soupçons de fraudes sur le scrutin.
Alors dans les bureaux de vote, les assesseurs sont sous pression et les inquiétudes sont vives. Signe que la situation est tendue, des boutons d’alerte ont été installés dans les bureaux et à certains endroits des tireurs d’élite vont surveiller le siège électoral d’un des comptés d’Arizona. Le comptage des voix sera également particulièrement scruté et protégé. D’autant que si les résultats sont aussi serrés que le prédisent les sondages, le vainqueur ne sera pas forcément connu dans 24 heures.
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