"C dans l'air" jeudi 28 novembre 2024, les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL jeudi 28 novembre 2024 754
"C dans l'air" jeudi 28 novembre 2024, les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

Caroline Roux vous donne rendez-vous ce jeudi 28 novembre 2024 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce jeudi 28 novembre 2024, Caroline Roux recevra : 28 novembre avec Caroline Pigozzi, vaticaniste et écrivaine, auteure de "Pourquoi eux".

e 15 décembre prochain, le pape François se rendra en Corse, à Ajaccio, pour une visite éclair. Une venue annoncée tardivement, et qui provoque l'effervescence sur l'île. Il rencontrera également Emmanuel Macron dans l'après-midi.

Une entrevue que le président de la République aurait préféré tenir à Paris, à l'occasion de la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris le 8 décembre prochain, après 5 ans de travaux. Selon plusieurs sources citées par le Figaro, la préférence du pape François pour Ajaccio a été très mal vécue par Emmanuel Macron. Le Vatican avait plusieurs fois retardé l’annonce du déplacement de François sur l’île, faute d’invitation de la part de l'Elysée. Reste que, de retour d'une tournée en Asie le 8 septembre dernier, le Pape avait bien déclaré dans son avion : "je n'irai pas à Paris !".

Lors de sa dernière visite en France, François avait lancé un appel à propos de la situation des migrants en Méditerranée. "Les personnes qui risquent de se noyer, lorsqu'elles sont abandonnées sur les flots, doivent être secourues. C'est un devoir d'humanité, c'est un devoir de civilisation", avait-il déclaré, le 22 septembre 2023, à Marseille. En déplacement sur une île de la Méditerranée, il pourrait, selon plusieurs sources, réitérer son appel à la solidarité.

Caroline Pigozzi, vaticaniste, écrivaine, a rencontré le pape à de nombreuses reprises et participé à différents voyages avec lui. Elle reviendra sur le choix du pape François de se rendre à Ajaccio, le 15 décembre prochain, et de ne pas aller à la réouverture de Notre-Dame de Paris, alors que sa présence était souhaitée Emmanuel Macron. Elle évoquera aussi la dernière visite de chantier à Notre-Dame, programmée demain, en présence du président de la République. Elle analysera aussi les prises de position du souverain pontife, notamment sur les naufrages de migrants en Méditerranée et l'accueil des réfugiés.

17:45 "C dans l'air"

Axel de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : 

Jérôme Jaffré, politologue, chercheur associé au CEVIPOF.

Caroline Michel-Aguirre, grand reporter au service politique du Nouvel Obs.

Dominique Seux, éditorialiste aux Echos et France Inter.

Soazig Quemener, rédactrice en chef de La Tribune Dimanche.

Anne-Charlène Bezzina (en duplex), politologue et constitutionnaliste, maître de conférences en droit public.

Le thème de l'émission :

Michel Barnier tombera-t-il dès la semaine prochaine ? La censure semble se rapprocher, alors que le Rassemblement national (RN), poussés par ses électeurs, agite de plus en plus cette menace, balayant les mots d'alerte du gouvernement sur la potentielle "tempête" que déclencherait sa chute. Les députés du parti d'extrême droite se sont réunis ce jeudi à 14 h en présence de leur cheffe, Marine Le Pen, et du président du parti, Jordan Bardella qui affirme que le "gouvernement tombera s'il s'entête". Sans "main tendue" du Premier ministre, les députés RN pourraient voter la censure, peut-être dès la semaine prochaine sur le budget de la Sécurité sociale, à propos duquel députés et sénateurs sont parvenus à un compromis.

Plus qu'une question de jours ? Le Parti socialiste (PS) a confirmé qu'il votera la motion de censure contre Michel Barnier si le Premier ministre déclenche le 49.3 pour faire passer sans vote le budget de l'État et celui de la Sécurité sociale. "Il n'y a eu aucun effort pour associer les groupes socialistes à une solution budgétaire", a regretté ce matin François Hollande sur France Inter. "Quand il n'y a ni le rétablissement de l'impôt sur la fortune, ni la remise en cause de la flat tax, ni un prélèvement sur les revenus les plus élevés […] il y a une réduction des postes dans l'Education nationale et des déremboursements de médicaments […] Comment voulez-vous que des socialistes, quelle que soit leur sensibilité, puissent laisser passer un budget comme celui-là ?" a affirmé l’ancien chef de l’Etat. L’instance décisionnaire du parti a "confirmé à l'unanimité le vote d'une motion de censure", s'est félicité de son côté le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure qui se prépare, au vu des événements, à devoir réunir à nouveau bientôt ses troupes, beaucoup moins unanimes quand il s'agit d'imaginer l'après-Barnier. Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Boris Vallaud a ouvert une porte ce week-end à un contrat de gouvernement avec d'autres - le Modem notamment - ainsi qu'une participation à un exécutif conduit par un Premier ministre technique. L’ancien chef de l’Etat François Hollande de son côté s’est dit ce jeudi opposé à une nomination de Lucie Castets si la coalition Barnier tombait et contre une démission d’Emmanuel Macron comme le réclament certains à gauche et à droite.

Plusieurs figures somment ces dernières heures le président de la République de démissionner pour démêler le nœud de la crise politique. Après l’appel du député Liot Charles de Courson mercredi matin en ce sens, le maire de Meaux (Seine-et-Marne) Jean-François Copé préconise la même solution. Pour le RN, "le départ du président s’imposera à lui si le pays se bloque". Du côté de LFI, Jean-Luc Mélenchon parle également ce jeudi dans un long texte sur son blog d’une "pente irréversible" dans le contexte politique actuel et ce alors que ou les chiffres de l’institut Elabe (pour BFMTV) montrent que plus de 6 Français sur 10 sont favorables au départ d’Emmanuel Macron en cas de censure de Michel Barnier.

Une question qui agite les différentes formations politiques alors que la bataille parlementaire se poursuit dans l’hémicycle. La gauche, soutenue par le RN, tente ce jeudi d'abroger la très décriée réforme des retraites de 2023, dans le cadre de la niche parlementaire de La France insoumise à l'Assemblée nationale. Mais le texte, qui prévoit de ramener de 64 à 62 ans l'âge légal de départ à la retraite et qui aurait toutes les chances d'être adopté grâce au soutien de l'ensemble de la gauche et du RN, pourrait ne pas être soumis au vote avant l'heure limite de minuit. "Honte à vous de faire obstruction et de vous entêter", s'est indigné le rapporteur du texte, le député insoumis Ugo Bernalicis. Les élus de la droite et du centre ont en effet déposé des centaines d'amendements afin de tenter de faire durer les débats jusqu’à l’heure fatidique, à minuit. Le climat est déjà électrique…

Le gouvernement de son côté s'est dit ce jeudi disposé à faire "des concessions" sur les textes budgétaires, notamment sur la taxe sur l'électricité. Après avoir déjà partiellement accédé aux demandes de Laurent Wauquiez et Gabriel Attal – sur l’indexation des retraites pour l’un et sur les allègements de charge de l’autre -c’est cette fois une exigence de Marine Le Pen que le Premier ministre a décidé de satisfaire en annonçant dans un entretien au Figaro ce jeudi "une baisse des prix de l’électricité de 14 %".

Mais ce nouveau recul permettra-t-il au gouvernement d’éviter la censure ? Quels sont les scénarios possibles pour ces prochaines semaines ? L’hypothèse d’une démission d’Emmanuel Macron est-elle crédible en cas de vote d'une motion de censure ?

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le jeudi, 28 novembre 2024 16:44
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